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JACMON Antoine.
Cordonnier;
- Mémoires de Jacmon Antoine.
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JACOB Alexandre Marius.
Né le 29 septembre 1879.
Fils de Joseph JACOB, navigateur, et de Marie BERTHON.
22 février 1890 (à 11 ans et 3 mois) embarque comme mousse sur le Thibet, puis sur différents bateaux.
Apprenti typographe (15 francs par mois).
Anarchiste.
- Souvenirs d'un demi-siècle (1948).
Alain SERGENT, Un anarchiste de la Belle Époque, Alexandre JACOB. Paris, Le Seuil, 1950.
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JACOB Nathan. - Allemand. - 1835 - ....
Né à Berlin le 15 avril 1935.
Relieur de livres.
Nouvelliste. Auteur dramatique.
Gubernatis : Dictionnaire des écrivains, T. II, p. 1227.
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JACOBY Leopold. - Allemand.
... "Allemagnes d'aujourd'hui", N° , p. 103.
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JACQUEMART.
Chansonnier.
H. Poulaille : Les Chansonniers de 48, in "Maintenant", N° 9/10, p. 434.
MAINTENANT, N° 9/10, 1948. Paris, Éditions Grasset.p. 434
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JACQUES Gabriel. - 1898 - ....
Né le 13 juin 1898.
De père inconnu. Abandonné par sa mère. Placé à la campagne.
A 14 ans : apprenti typographe.
Typographe.
Militant ouvrier.
NAP-6, p. 153.
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JACQUES Lucien. - 1891 - 1906
Né à Varenne-en-Argonne le 2 octobre 1891
Fils d'un cordonnier.
De 12 à 16 ans : apprenti sertisseur.
Employé comptable chez un marchand de ferraille.
Cordonnier (avec son père).
Employé en papeterie.
Sculpteur sur ivoire.
Boutiquier.
Peintre.
Artisan typographe.
- La Pâque dans la grange (1928).
- Chansons Populaires Russes
- Vauquois.
- Trois filles et l’eau, poèmes
- Mai
- Marion au lavoir
- Marbichotte
- Prière d’Anne
M. Ragon : Les écrivains du peuple, pp. 82, 170, 200, 255.
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, pp. 390-391, 410, 429.
NAP-6, p. 153.
J. Prugnot, in "Entretiens", N° 33, pp. 66-67.
N. Racine-Furland, in "Entretiens", N° 33, p. 82.
L. Gachon, in "Entretiens", N° 33, p. 125.
H. Chambert-Loir, in "Entretiens", N° 33, p. 141.
..., in "Entretiens", N° 33, p. 149.
L.Lanoizelée : Souvenirs d'un bouquiniste, pp. 90-92.
Nouvel Age, N° 8, août 1931. Librairie Valois., pp. 725-728.
Nouvel Age, N° 11, novembre 1931. Numéro spécial : Rappel de la Guerre. Librairie Valois., pp. 1003-1004, 1005.
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016.pp. 147, 316, 332, 372, 373, 303.
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JACQUES Henry
Colleur.
A publié dans "L'Atelier".
A. Cuvillier : Un journal d'ouvriers..., p. 272.
Ragon : Histoire de la littérature ouvrière, p. 182.
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JACQUES.
Voir : LEMONT Jean.
A. Cuvillier : Un journal d'ouvriers..., p. 272.
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JACQUIN.
Mécanicien.
Rédacteur à "L'Atelier".
Cuvillier : Un journal d'ouvriers..., p. 272.
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JAHN W. - Allemand
NAP-6, p. 154.
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JAKOB Adalbert. -
NAP-6, p. 154.
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JAMERAI-DUVAL Valentin.
- Oeuvres, précédées des Mémoires de sa Vie, (1784).
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JAMIN Léon.
Menuisier.
Fréquenta les cercles de militants.
- Petit Pierre [Histoire et Souvenirs d'un apprenti], (1912).
J. Maîtron : Histoire du mouvement anarchiste, p. 121.
NAP-6, p. 154.
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JAN Claude.
NAP-6, p. 154.
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JANIN Benjamin
Frère de Jules Janin.
Passementier stéphanois.
Connut J.F. Gonon, R. Doutre.
En 1909, accueille au Chambon-Feugerolles le secrétaire nationale de la CGT : Yvetot
Publie des chansons dans les journaux socialistes.
Pages choisies :
> LA CHANSON DU METIER (Musique de Gilbert LAMY)
I
Le matin quand l'aube s'eveille
Aver l'oiseau dans le buisson ;
Aver la fleur, avec l'abeille
S'éveille aussi mainte chanson.
Strophe d'âpre fureur trempée
Couplet vengeur, cantique aussi ;
Romùance triste, mélopée ;
Mais écoutez... Quel est ceci ?
.
Refrain :
Tic-tac ! Tic tac ! C'est du métier
La chanson palintive et légère
Qui berce ta longue misère
O mon frère passementier!
.
II
C'est l'heure sainte de la Vie,
Leclame son appel ;
Allons, debout ! Foule asservie,
Il faut enrichir tel ou tel,
Eh ! qu'importe que ta paupière
Soit lourde de sommeil encor.
Il faut aux maîtres de la terre
Des rubans d'émeraude et d'or;
Refrain...
(Benjamin LEDIN, La Chanson du métier, citée dans : P. HERITIER et alii, 150 ans de luttes ouvrières dans le bassin stéphanois, Le Champ du possible, 1979, p. 106).
> FEMMES, DEBOUT !
Paroles de Benjamin LEDIN -de Gilbert LAMY.
I
Aus temps des seigneurs et des rois
Escalves, Jacques, prolétaires
Pour conquérir leurs justes droits,
De sang ont arrosé la terre.
Il fut splendide cet effort
Contre la tyrannie infâme ;
Mais pourquoi la loi du plus fort,
Accablerait encor la femme
Refrain
N'avons-nous plis ni bras, ni cœur,
Pour demeurer ce que nous sommes !
Femmes, debout ! Au cri vainqueur ;
Guerre à l'oppression des hommes !
N'avons-nous plus ni bras, ni cœur
Pour demeurer ce que nous sommes !
Felles debout ! Au cri vainqueur
Guerre à l'oppression des hommes !
II
Si le mâle en son fol Orgueil,
D'un stupide dédain nous vexe,
Eh bien ! Qu'il en prenne son deuil :
Nous affranchirons notre sexe,
Plus que tout, le droit nous est cher ;
Mais que nous font ses vieux emblêmes ?
Que notre cœur et notre chair
N'appartiennent plus qu'à nous-mêmes !
Refrain...
(Benjamin Ledin : Femmes, debout !, cité dans : P. HERITIER et alii, 150 ans de luttes ouvrières dans le bassin stéphanois, Le Champ du possible, 1979, p. 145.
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JANNOT.
Né à Bussière-Nouvelle, au XIX° siècle.
Ouvrier maçon.
- Oeuvres de Jannot, maçon de Bussière-Nouvelle.
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JAQUIN.
Mécanicien.
Rédacteur à "L'Atelier".
NAP-6, p. 154.
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JASMIN Jacques (Jacquou). - 1798 - 1864.
De son vrai nom : BOE Jacques.
Né à Agen le 6 mars 1798.
Décédé à Agen le 5 octobre 1864.
Père : illettré.
Fils d'un tailleur et d'une lavandière.
Bossu, boîteux.
A 16 ans : apprenti coiffeur.
2 ans 1/2 d'école (boursier).
Fréquenta le séminaire : en fut chassé.
Sa femme, Marie Barrère : ennemie des Lettres.
Coiffeur à Agen.
Vint à Saint-Étienne en mars 1859 donner une audition de ses œuvres.
Eut 2 enfants.
Refusa la députation.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
Ecrit en dialecte gascon.
- Françounetto.
- L'Abuglo de Castet-Cuillé.
- Les Papillotes (1835).
- Lou Chalibari (1825).
- Mous souvenis (1852).
- Mous noubels souvenis (1860).
M. Ragon : Les écrivains du peuple, pp. 52, 294.
M. Ragon : Histoire de la littérature ouvrière, p. 75.
J. Prugnot : J.P. Gilland et l'affaire du Vote Universel, in Mintenant, N° 4, p. 79.
Normandy-Poinsot : Les Poètes sociaux, p. V.
J. Prugnot : La littérature ouvrière, in "Maintenant", N° 9/10, p. 239...
B. Cacerès : Regards neufs sur les autodidactes, p. 100.
G. Sand : Préface à "Le Chantier" (Poncy), pp. 7, 11.
G. Vapereau : Dictionnaire des contemporains (4° édition), p. 955.
G. Vapereau : Dictionnaire des Contemporains (6° édition), p. 842.
J. Follain : Préface à "Mémoires d'un Compagnon", p. XVI.
NAP-6, p. 155.
NAP-11, p. 308.
A. Viollet : Les poètes du peuple..., pp. 291, 311.
P.-A. Löffler : Chronique de la littérature prolétareinne..., p. 62.
... Chercheurs et curiosités, in "Velay-Magazine", N° 115, p. 32.
Th. Lebreton : Heures de repos d'un ouvrier, notice p. XIV.
Histoire de la Chanson Stéphanoise et Forézienne depuis son origine jusqu’à notre époque, par le Chansonnier plébéien J.F. GONON augmentée d’un avant-propos par J.B. Galley, d’une préface par Xavier Privas, d’une Introduction et des Mémoires de l’auteur… Saint-Etienne, imprimerie Coopérative « L’Union Typographique », 1906., p. 88. 290.
Maintenant, cahier d’Art et de Littérature, sous la direction d’Henry Poulaille. N° 4, novembre 1946. Éditions Grasset., p. 79.
Les Poètes sociaux. Anthologie de poésies sociales, par Georges NORMANDY et M.C. POINSOT. Paris, Louis Michaud, s.d., p. V.
MAINTENANT, N° 9/10, 1948. Paris, Éditions Grasset.p. 239
VINÇARD aîné, Mémoires épisodiques d’un vieux chansonnier saint-simonien, Paros, Dentu, 1878. p. 236
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. pp. 14, 32.
Samuel SMILES, Self-help, ou caractère, conduite et persévérance, traduit de l’Anglais par Alfred Talandier, Paris, Plon, 1925. p. 3
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JEAN Lucien. - 1870 - 1908.
De son vrai nom : Lucien DIEUDONNE.
Né le 20 mai 1870.
Décédé le 1° juin 1908.
En 1901 : "Aujourd'hui"
Employé municipal.
Crée le Syndicat des employés municipaux.
- De l’Art et autres textes.
- Poèmes. [Le Matin Noir. Nous qui venons pleins d’orgueil].
- Parmi les hommes.
- Jeux de la rue.
- Chants de révolte.
- Reflets sur la Route (1897).
LES HUMBLES, N° 12, décembre 1937 :p23
.Michel RAGON : Histoire de la littérature ouvrière du moyen âge à nos jours. Préface par Edouard Dolléans. Paris, Editions Ouvrières, « Masses et Militants », 1953.pp. 16, 17, 100
Louis LANOIZELÉE, Souvenirs d’un Bouquiniste des quais de Paris.. Lausanne, L’Age d’Homme, 1978 p. 11
Nouvel Age, N° 2, Février 1931. P. 147
Henry POULAILLE, Nouvel Age Littéraire. Paris, Valois, 1930. p. 187, 194, 217, 234, 238, 241, 243, 248, 249, 252, 257, 434.
Nouvel Age, N° 6, juin 1931. Librairie Valois. P. 510
Nouvel Age, N° 4, Avril 1931. Librairie Valois. pp. 295, 296, 297, 298, 299, 300, 301.
Maintenant, recueil publié sous la direction d’Henry Poulaille, N° 2, 1946. Éditions Grasset., pp. 119-123.
Henry POULAILLE, préface à : Hélène PATOU, Le domaine du hameau perdu, Blainville-sur-mer, L’Amitié par le Livre, 1872. p. 7.
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. pp. 107, 247, 314, 373, 383.
Pages choisies :
> Ils sont trois : Mimile, Honoré et Loulou. Les seize ans d'Honoré, son expérience d'apprenti serrurier et de fils d'ivrogne seraient un peu pesants pour les douze ans de Mimile. Mais entre deux Loulou a quatorze ans : il les relie et ils se complètent. Chacun apporte ses vertus. La voix d'Honoré est rauque ; au-dessus de sa bouche une ombre se dessine. Il est apprenti, c'est-à-dire qu'il participe auhumain ; il est le maître de sportes et des serrures, il fait cliqueter sa trousse comme un faisceau d'armes.
Mimile a encore des culottes courtes : ce dont il enrage. Mais il est agile, hardi, improvisateur. Il sait les chansons des rues et des concerts. Il marche sur les mainsn fait les "reins cassés", touche son nez avec sa langue, mange des mouches. Et il a une grande sœur qui a un amoureux.
Loulou est un jeune homme de belle éducation, aussi est-il doux, craintif un peu et hésitant. C'est à regret que ses parents le laissent aller dans la rue, mais il faut que les enfants prennent l'air. Il n'a pas le développement hâtif de Mimile ni l'adolescente audace d'Honoré : il se laisse conduire. Il ne propose pas, il dit "oui" ou "non" et cela seul laisse deviner son caractère : ce oui ou non est décisif. Il est des trois celui qui s'amuse avec le plus d'élan. Les autres inventent, il agit. Il y a aussi, pour Loulou, le bonheur d'être un autre ; chez lui, on ne lui permet pas de dire "zut". Ici, il le dit en faisant rouler des r...
(Lucien JEAN, Jeux de la rue (1), in Nouvel Age, N° 4, avril 1931, p. 301.
(1): Jeux de la rue est une des rares pages que la 1° édition de Parmi les hommes ne contenait point. Elle figurera dans notre édition du recueil actuellement sous presse, et qui sera le 1° ouvrage de la série Les Classiques du Nou- vel Age. H.P. )
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JEAN-MONIQUE F. - .... - 1962.
Décédé en 1962.
- L'enlisement.
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, p. 309.
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JEANNIN Jules
Marius BOISSON, Charles GILLE ou le chansonnier pendu (1820 – 1856). – Histoire de la Goguette. Paris, J. Peyronnet, 7 rue de Valois, 1925. p.35
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JOARY Oscar. - Belge. - 1897 - ....
Né à Jumet (Hainaut) le 30 juillet 1897.
Fils d'un ouvrier verrier.
De 13 à 17 ans : apprenti verrier.
Aide-électricien (Cie des tramways) ; chauffeur d'autobus ; receveur de tramways. Aide bobineur.
Retraité.
NAP-6, pp. 155- 156.
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JOHANNARD.
Feuillagiste.
G. Duveau : La pensée ouvrière sur l'éducation..., p. 100.
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***JOHNSON Joséphine
- Now in November.
- Wildwood (1946).
Les Etudes Américaines, Jean Desternes : Littérature prolétarienne aux États-Unis, cahier X, 1948. Paris, Les Editions Nouvelles., p. 8.
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***JOIGNEAUX
Georges DUVEAU, La vie ouvrière en France sous le Second Empire. Préface par Edouard Dolléans. Paris, Gallimard, 1946.p. 448
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JOLAS Eugène. - Américain. -
H. Poulaille : Nouvel Age littéraire.
NAP-6, p. 156.
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JOLINON Joseph.
M. Ragon : Les ecrivains du peuple, p. 293.
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, p. 172.
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JOLIVET François Henri. - 1875 - 1953.
Né à Paris en 1875.
Décédé en 1953.
Fils d'un ferblantier et d'une giletière.
NAP-6, p. 156.
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JOLLY A.
Chansonnier.
... : La Voix du Peuple, p. 49.
Marius BOISSON, Charles GILLE ou le chansonnier pendu (1820 – 1856). – Histoire de la Goguette. Paris, J. Peyronnet, 7 rue de Valois, 1925. p. 27
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JONINON
Marius BOISSON, Charles GILLE ou le chansonnier pendu (1820 – 1856). – Histoire de la Goguette. Paris, J. Peyronnet, 7 rue de Valois, 1925. p. 29
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JORIOT Alfred.
Voir : BERTIN Alfred.
JOUAN Fernand. - Belge.
Employé de bureau.
Signataire du "Manifeste prolétarien" (3 juin 1932).
A adhéré à la déclaration "Notre Position".
- Faits divers.
M. Ragon : Les Ecrivains du peuple, pp. 66-73.
M. Ragon : Histoire de la littérature ouvrière, p. 128.
P.A. LOFFLER, Chronique de la littérature prolétarienne française de 1930 à 1939. Rodez, Subervie, 1967.p.38
Nouvel Age, N° 7, Juillet 1931. Paris, Librairie Valois, p. 655
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JOUIN Pierre-Emile.
Trimardeur.
Normandy-Poinsot : Les Poètes sociaux, p. VI.
Les Poètes sociaux. Anthologie de poésies sociales, par G eorges NORMANDY et M.C. POINSOT. Paris, Louis Michaud, s.d., p. VI.
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JOURDE
Comptable
Edouard DOLLEANS, Histoire du Mouvement Ouvrier, tome I (1830 – 1871).Préface de Lucien FEBVRE. Paris, Armand Colin, 1936. p. 7
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JOUVEAU Elzear. - 1847 - ....
Né à Caumont le 19 avril 1847.
Facteur des PTT en Avignon.
NAP-6, p. 157.
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JOUVENOT Jean-Charles.
Artisan serrurier jurassien.
- Nouvel Adam Billaut (1892).
J. Prugnot : La littérature ouvrière..., in "Maintenant", N° 9/10, p. 241.
J. Bruyère : Histoire littéraire des gens de métiers..., pp. 77, 89, 92.
NAP-6, pp. 157-158.
MAINTENANT, N° 9/10, 1948. Paris, Éditions Grasset., p. 241.
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. p. 18.
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JOUY Jules Théodore Louis - 1855 - 1897.
Né à Paris en 1855.
Décédé en 1897.
Relieur.
Peintre sur porcelaine.
Journaliste, revuiste.
Fréquente la "Lice Chansonnière.
Débute chez les Hydropathes.
Fonde une goguette.
NAP-6, p. 157.
F. Vernillat : Histoire de la Chanson française, pp. 118, 138, 148.
Cahiers Henry Poulaille, A l’école de la vie. N° 1. 1989. p. 42
Jean MAITRON, Histoire du Mouvement Anarchiste en France (1880 – 1914).Paris, Société Universitaire d’Editions et de Librairie, 1955., p. 447.
Histoire de la Chanson Stéphanoise et Forézienne depuis son origine jusqu’à notre époque, par le Chansonnier plébéien J.F. GONON augmentée d’un avant-propos par J.B. Galley, d’une préface par Xavier Privas, d’une Introduction et des Mémoires de l’auteur… Saint-Etienne, imprimerie Coopérative « L’Union Typographique », 1906., pp. 273, 287 (note). 441, 511.
MAINTENANT, N° 8. Janvier 1948. Éditions Grasset., pp. 168-171.
Georges WEIL, Histoire du mouvement social en France (1852-1902). Paris, Félix Alcan, 1904. p. 422.
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JOVACCHINI Alphonse. - 1854 - ....
Né à Atessa (Abruzzes) en 1854.
Pâtissier et philosophe.
Collabore à "Giovine Abruzzo" et à la "Rivista di filosofia scientifica".
- La scienza moderna studiata et defese da un operaio.
Gubernatis : Dictionnaire des écrivains..., t. II, p. 1251.
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JOZSEF Attila. - Hongrois. - 1905 - 1937.
Né à Budapest le 11 avril 1905.
Suicidé le 3 décembre 1937.
Fils d'un ouvrier savonnier et d'une domestique en maison bourgeoise.
Porcher. Mousse. Ecolier.
Secrétaire d'un ami des Lettres.
Etudiant à Paris.
Secrétaire interpréte à Budapest.
Conférencier communiste clandestin.
NAP-6, p. 158.
NAP-11, p. 321.
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JUANEL
Espagnol
de son vrai nom : MOLINA Juan
Noche sobre Espana, Mexico, édit. CNT, 1959.
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JULIE Louis. - 1877 - ....
Né à Millau le 22 décembre 1877.
Fils de gantiers.
Gantier.
- Un pau de moun Cor (1937).
Delfau-Mouly : Dins l'ort occitan, pp. 68-70.
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JUMEAU Joseph. - Belge.
Voir : HUBERMONT Pierre.
JUNG Franz. - Allemand.
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, p. 201.
NAP-6, p. 159.
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JUOAN Fernand
P.A. LOFFLER, Chronique de la littérature prolétarienne française de 1930 à 1939. Rodez, Subervie, 1967.p.38
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JUSTUS Jean
Electricien.
- Textes (1959).
- Les affamés.
M. Ragon : Histoire de la littérature ouvrière, pp. 207, 208, 210, 211.
Maintenant, cahiers d’Art et de Littérature publiés sous la direction d’Henry Poulaille, N° 3, juillet 1946. Éditions Grasset., pp. 250, 251, 252.
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KADJANSKI Jean-Marie, Belge
Belge né à Wiers
Poète patoisant
Valenciennes.
- A hue et à dia.
Augustin VISEUX, Mineur de fond. Fosses de Lens. Soixante ans de combat et de solidarité. Paris, Plon, « Terre Humaine », 1991. p. 468
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KAESTNER.
Bijoutier.
Membre du Comité de Rédaction de "L'Atelier".
A. Cuvillier : Un journal d'ouvriers, pp. 235, 271.
Les Cahiers du Peuple, N° 1, Novembre 1946. 12 rue des Saints-Pères, Paris (VII°) p. 89
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KALAR Joseph. - Américain. -
Charpentier.
H. Poulaille, in "Nouvel Age", N° 5, p. 474.
NAP-6, p. 160.
Nouvel Age, N° 5, Mai 1931. Librairie Valois. p. 474
Les Etudes Américaines, Jean Desternes : Littérature prolétarienne aux États-Unis, cahier X, 1948. Paris, Les Editions Nouvelles., p. 10.
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KALISZ Richard.
Jacques CORDIER, Vital BROUTOUT et alii )
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KALTOFEN Maria.
Pages choisies :
> La petite fille lui prit la main comme si elle le connaissait depuis longtemps déjà. Ils coururent le long d'un grand corridor étroit et tout blanc. A gauche était une salle claire, joyeuse, toute remplie de lits blancs. "C'est ici que dorment les garçons explique Katja, "ce lit vide, tout près de la fenêtre, sera le tien. Nous, les fillettes, nous dormons du côté opposé. Mais notre salle paraît plus ordinaire que celle des garçons!" La salle plut à Wowa ainsi que son nouveau lit. Katja lui montra une nouvelle salle : "Ici, nous nous lavons" dit-elle. C'était une pièce resplendissantede blancheur, garnie de lavabos munis d'un double robinet à eau. Katja tourna vivement un de ces robinets et plaça un morceau de savon dans la main de Wowa. Wowa avait appris à se laver, depuis bien longtemps. Katja s'étonna : "Comme tu te laves bien !" Wowa dut rire : "Mais tout le monde sait le faire !" "Non, dit Katja, il nous vient des enfants qui ne le savent pas encore. Ceux-là doivent d'abord apprendre ". Wowa ne voulut pas le croire. "Tu verras ", affirma Katja.
( Maria KALTOFEN, Wowa entre dans une d'enfants, in Nouvel Age, N° 9 (septembre 1931), pp. 829-830 [Traduction de F. JOUAN]).
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**KALTOFEN Rudolf
- Les tziganes écrivent.
Nouvel Age, N° 11, novembre 1931. Numéro spécial : Rappel de la Guerre. Librairie Valois., p. 1056.
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KANHEL Oscar. - Allemand.
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, p. 201.
NAP-6, p. 160.
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KASSAK Lajos. - Hongrois.
Ajusteur.
Poète, romancier.
A publié une revue : "Munka".
M. Ragon : Les Ecrivains du peuple, p. 67.
NAP-6, p. 160.
... : Lettre de Hongrie, in "Nouvel Age", t. II, p. 145.
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KATZ Nathan
Paysan. Waldeghofen
En 1914 : mobilisé.
-Un authentique poète paysan : Nathan Katz, par Ch. Wolff.
-Poèmes du Sundgau (1931).
-Poèmes paysans de Nathan Katz :
-Le Miracle du Printemps.
-Le Chevalier sanglant de l’heure des esprits.
-J’aime l’hiver.
-Maternité heureuse.
-Après la guerre des paysans, en l’an 1525. –
-Si tu ne veux pas.
-Un jour de malheur.
-Comprendre l’éternité.
-Le Brouillard d’automne
Nouvel Age, N° 6, juin 1931. Librairie Valois. pp. 524, 525, 526, 527
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. pp. 373, 377.
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KAZINE. - Russe.
A collaboré à la revue "Au Poste".
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, p. 188.
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KEGEL Max. - Allemand.
- "Marche des Socialistes".
... "Allemagnes d'aujourd'hui", N° , p. 102
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KELLER
Jean MAITRON, De la Bastille au Mont Valérien, Paris, Editions Ouvrières, 1956. p. 87
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KEMAL Yachar. - Turc. - 1923 - ....
Né en 1923.
Enfant, improvise des chants.
Ouvrier d'usine, ouvrier agricole, employé du gaz.
Ecrivain public.
Membre du Comité Central du Parti Ouvrier de Turquie.
- L'herbe qui ne meurt pas.
- [Recueil de nouvelles] (1952).
- Memed le mince (1955).
- Terre de fer, ciel de cuivre (1963).
Note biographique dans :Terre de fer, ciel de cuivre.
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KERNER P. - Allemand.
Ouvrier.
Correspondant de presse.
NAP-6, p. 161.
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KILBATCHICHE.
Voir : SERGE Victor.
KILLIAN Peter. - Allemand.
- Die Brockengasse (1937).
NAP-6, p. 161.
J. Radwan, in "Allemagnes d'aujourd'hui", N° 52, p. 78.
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KIRILLOV. - Russe.
A collaboré à la revue "Au Poste".
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, p. 188.
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KIRMSE Horst. - Allemand.
Perceur sur métaux.
NAP-6, p. 161.
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KIRSCH Maurice.
Voir : LIME Maurice.
KISS Luis. - Hongrois.
Ouvrier.
M. Ragon : Les Ecrivains du peuple, p. 37.
NAP-6, p. 161.
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KIVI Alexis. - Finlandais. - 1834 - 1872.
NAP-6, p. 162.
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KLAEBER Kurt. - Allemand. - 1897 - ....
Né à Iena le 4 novembre 1897.
A 14 ans : apprenti ajusteur.
Après la guerre : mineur.
Ecrivain.
NAP-6, p. 162.
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KLEMM W.
- La Bataille de la Marne.
J. Prugnot, in "Entretiens", N° 33, p. 67.
Nouvel Age, N° 11, novembre 1931. Numéro spécial : Rappel de la Guerre. Librairie Valois., p. 975
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KLENNER Samuel. - Allemand.
Vécut au XVIII° siècle.
Mégissier.
NAP-6, p. 162.
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KNESCHKE K. - Allemand.
J. Radwan, in "Allemagnes d'aujourd'hui", N° 52, p. 79.
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KNOLL. - Allemand.
Vagabond.
NAP-6, p. 162.
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KONCZYK Jean-Marie.
Ouvrier dans l'industrie jusqu'en 1972.
Collabore aux "Temps Modernes".
- Gaston, l'aventure d'un ouvrier (1972).
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KORSTEN August. - Allemand.
Ouvrier mineur.
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, p. 201.
M. Ragon : Les écrivains du peuple, p. 67.
NAP-6, p. 163.
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KOUZNETSOV Nicolas. - Russe. - 1900 - 1924.
Né en 1920.
Mort (pendu) en 1924.
Fils d'ouvriers.
Ouvrier dans une filature, puis dans une usine d'aviation, à Moscou.
Publie, en 1924, un recueil de poèmes qui eut du succès. Se pend peu après -- juste avant la parution de son second recueil : "Coeur d'ouvrier".
- Coeur d'ouvrier, poèmes (1924).
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KRAINS Hubert. - Belge.
Décédé.
- Le pain noir.
NAP-6, p. 163.
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***KREIMBORG Alfred
Les Etudes Américaines, Jean Desternes : Littérature prolétarienne aux États-Unis, cahier X, 1948. Paris, Les Editions Nouvelles., p. 10.
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KRESENSKI R. - Américain.
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, p. 211.
NAP-6, p. 163.
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KREPTIOUKOV Danill.
Pages choisies :
> Ainsi à l'aurore de son existence la commune avait combattu les fainéants, les simulateurs et les amateurs de piston dont on retrouvait les traces venimeuses dans le cerveau même du kolkoz : dans son Soviet. Et la commune exclut sans regret les deux coupables, dont le membre du soviet Avanessov.
Sanka tournait déjà les pages de ses doigts indociles. J'aperçus le feuillet suivant de notre chronique :
Procès-verbal n° 14 du 24 juillet 1921.
"Ecouté : Vu que la famille du kolkosien Spiridonov passe son tans à se quereléetà se batreet quela bourgeoise de Spiridonov a peu d'interé pour la vie comunal et veu s'en aler et entrêne son mari qui est fèble de nature.
Décidé : Exclure de la comunauté les deu avec toute la famille et leur doner pour l'organisacion des soussi de menage deux vaches et un chevau.
On asssite là à la victoire de l'instinct de propriétaire sur l'idéologie collectiviste, encore chancelante. L'initiative comme l'on voit avait appartenu à la femme, une simple paysanne croupissant dans l'existence de petits propriétaires. Le mari était un kolkhozien actif, mais, racontent les témoins, "il n'avait pas su maîtriser sa femme", et cette dernière s'était conduite de telle sorte qu'afin déviter la propagande démoralisante et les batailles quotidiennes dans la famille Spiridonov, la commune avait dû sacrifier un bon travailleur. Les Spriridonov s'en sont allés, et la commune leur a donné du bétail pour leur installation..."
(Danill KREPTIOUKOV, Les Archives d'un Kolkoz, in Nouvel Age, N° 9 (novembre 1931), p. 786).
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KRILLE Otto. - Sarrois. - 1878 - ....
Né à Börnnersdorf le 5 août 1878.
Père : maçon.
Entre très tôt à l'usine.
NAP-6, p. 163.
"Allemagnes d'aujourd'hui", N° , p. 107.
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***KROMER Tom
Les Etudes Américaines, Jean Desternes : Littérature prolétarienne aux États-Unis, cahier X, 1948. Paris, Les Editions Nouvelles., p. 6.
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KUSZAK Adam Albert. - Allemand.
NAP-6, p. 164.
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LISTE ALPHABETIQUE
Les auteurs précédés d'une astérique ont été ajoutés après le 1er Mars 2013
ABADIE Auguste
ADAM Antonius - 1837-1921.
ADELUNG B.- Allemand.
ADHEMAR. Suisse.
AGRAMUNT Juan d' - Espagnol.
AIRELLE Georges.
AKOPIAN Akop.- Arménien.
ALAIS Auguste.
ALBERGE Eugène. - 1858-1931.
ALBERT, dit Martin de Provins. - 1813-....
ALBERT A. (Alexandre Martin dit -). - 1815-1895.
ALBIN (de son vrai nom : Albino CANTONE). - Italien. - 1888 - ....
*ALBIN Pierre, dit Béranger
ALCAN Michel. - 1811 - 1877.
ALCOTT Amos Bronson. - Américain. - 1793 - 1888.
ALFAN Laurent.
ALFARACHE Arrabal Progreso. - Espagnol - -1884
ALFIERI Vittore. - Typographe. - 1749 - 1803.
ALFONSI Théodore.
*ALGREN Nelson
ALLAMAND Jules. - Suisse. - 1887 - ....
ALLEMANE Jean - 1843 - 1935.
ALLEMANN Marcel. - 1927 - ....
ALTAROCHE Marie-Michel. - 1811 - ....
ALTMANN Anna. - Allemande.
ALTMAN Georges.
ANACKER Enrich - Allemand
ANDERSEN-NEXÖ Martin. - Danois. - 1859 - 1954.
*ANDERSON Sherwood
ANDRÉ (Maître -).
ANDRÉ Francis. - Belge. - 1897 - 1976.
*ANDRE Marius
ANDREÏEFF. - Russe.
ANDRIEU Jules. - 1839 - ....
ANSEELE Edmond
A NSKI (pseudonyme de RAPPOPORT).
ANTOINE Louis Joseph
APPELGARTH Robert. - Anglais. 1831 - ....
ARANVIELLE Albert.
ARCE Manuel Maples. - Mexicain.
ARCOS René
ARNAUD Jean
ARQUER Jordi. - Espagnol.
*ARTUR Georg
ARZUBIDE German Litz
ASTOIN LOUIS. - 1808 - ...
AUBERT AUBERT Eliane.
AUBIN Claude.
AUBIN Jean.
*AUCLERC Joseph
AUDOUX Marguerite. - 1863 - 1937.
AUROUSSEAU Lucien
AUTEM Emile.
* AUTEM Louis
AUTRY Pierre. - 1902 -
AYGUESPARSE A. C. - Belge.
AZORIN. - Espagnol.
BABEL Isaac . - Russe.
BABIN Gustave. - 1809 - 1883.
BABOCHI Voir PHILIPPON Pierre
*BACHELET Emile . - 1888 - ....
BAILLET Eugène (Joseph, Sébastien, dit -). - 1829 - 1906.
BAILLON André. - Belge.
*BALAY Auguste
BAMFORD. - Anglais.
BARBIEUX Edmond. - 1904 - ....
BARDIN Angélina. - 1901 - ....
BARRILLOT François - 1812 - 1874.
BARSAN Jean-Baptiste. - Italien. - 1818 - ....
BARTA Louis. - Hongrois.
BAUER Walter. - Allemand.
*BAUER Enrich
BELLI J. Allemand
BELVAL-DELAHAYE Francisque Louis. - 1879 - 1918.
BEN-TILLET. - Anglais. 1860 - ....
BÉRANGER. - 1816 - 1869. Voir : ALBIN Pierre.
BERCIER Alexandre. - 1827 - ....
BERGER de LAVERNOIZE (ou BERGES DE LAVERNOIZE)
BERGIEN Alfred. - Allemand.
BERGIEN Oskar. - Allemand.
*BERNARD Martin, dit MARTIN-BERNARD
*BERNARD Marc, de son vrai nom BERNAT
BERNSTEIN Eduard. - Allemand.
BERONICIUS. - Hollandais.
BERTELOOT Paul. - 1938 - ....
BERTELOOT René. 1933 - ....
BERTHAUD L. A. - 1810 - 1844.
BERTHIER Joseph. - 1879 - 1916.
BERTRAND Louis
BERTRAND L.P.
BESSON Eugène
BEUGE Louis Antoine
BEUZEVILLE Charles. - 1812 - 1885.
BICHET Yves.
BILLAUT (Maitre Adam)
BILLOUX René. - 1870 - ....
* BIZEAU Eugène
BJOERNSON Bjoernsterne. - Norvégien.
BLAKE William. - Anglais. - 1757 - 1828.
BLANC Julien. - 1908 - ....
BLANCHARD Pierre. - 1779 - 1836.
BLANPAIN. - 1839 - ....
BLOOMFIED Robert. - Anglais. 1766 - 1823.
BOË Jacques. Voir : JASMIN Jacques.
BŒUF.
*BOGARDUS T.C.
BOJER Johan. - Norvégien. 1872 - ...
BONATO Joseph. - 1912 - ....
BONHOURE Jean Louis Symphorien. - 1821 - ....
BONNEFF Léon et Maurice. (Frères).
BONNET René. - 1905 - 1988.
BONTOUX-MAUREL Charles. - .... - 1971.
BORDESSOULE Maurice. Voir : CARMENI Maurice.
BORN St. - Allemand.
BORRAS Jacinthe. - Espagnol.
BOSSY L. - 1883 - ....
BOTREL Théodore Jean-Marie Baptiste. -- 1868 - 1925.
BOUNE Georges. - 1892 - ....
BOURGEOIS Lucien. - 1882 – 1947
BOURRILLON Henri. Voir : HAMP Pierre.
BOURLARD Alphonse. Voir : MALVA Constant.
BOUVIER Alexis. - 1836 - 1892.
BOYER Abel. - 1882 - 1949.
BOYER Adolphe Désiré. - 1803 - 1841.
BRASSY Robert. - 1910 - 1975
BRAUN Georges Joseph.
BRECHBÜHL Beate. - Allemande.
BRÉCY Robert.
*BREDEL Willy
BREPSON Auguste. - (1885 - 1927).
BRIANT Raymond.
BRIERLEY Benjamin. - Anglais. - 1825 - ....
*BRIGGS H.E.
BRITO-ARANHA Pedro Venceslao. - Portugais. - 1833 - ....
BROCHON Pierre.
BROCHON René.
*BRODY Catherine
BROEGER Karl. - Allemand. - 1886 - ....
BROEKER H. - Allemand.
BRÖGER Karl. - Allemand.
BROUSSE Paul.
*BROUTCHOUX Benoit
BROUTOUX Vital. - Belge.
BROUTTEUX, LE -. - 1849 - ....
BRUANT Aristide. - 1851 - 1925.
BRÜCK Christa Anita. - Allemande.
BRUGNOT Jean-Baptiste. - 1798 - 1831.
BRÜHNS J. - Allemand.
BRUN Blaise. - 1820 - 1883.
BRUNAUD Aimée. Voir : BERGÈRE Claude.
BRUNEL Lucien. - .... - 1945.
BRUNNER Fritz. - Suisse. - 1830 - ....
BRUNO Pierre. - 1828 - 1872.
*BUCHNER Georges
BUDIN Joseph.
BUENACASA Manuel. - Espagnol.
BUFFET Charlotte. Voir : DAVY Charlotte.
BUGIANI Arrigo. - Italien. - 1897 - ....
BURNIAUX Constant.
BURNIK Nicolas.
BURNSHAW Stanley. - Américain.
*BURKE Fielding
BURRITT Elihu. - Américain. - 1810 - 1879.
BÜSCHER. - Allemand. - 1918 - ....
BUSSIERES Raymond.
BUYSSE Cyriel.
BYLOO Victor. - Belge. - 1902 -
CACERÈS Benigno - 1916 - ....
CAHEM
CALAS P. -
*CALMER Jean
CALVIGNAC Paul - 1885 - ....
CAMET Camille.
CANTONE Albino. - 1888 - .... Voir ALBIN
*CANTWELL Robert
CAPELLE Pierre. - 1772 - 1851.
CAPRON.- 1815 - 1894.
CAPUS Pierre.
CARAGIALE Ion L. Roumain 1852-1912
CARBO Eusebio. - Espagnol.- 1883 - 1958
CARETTE Jules. - Belge. -1888 - ....
*CARLISLE Helen Grâce
CARMENI Maurice
CARREY Claude.
CASTELA Jean - 1827-1907
CASTRO Fereira de - - Portugais. Voir : FERREIRA DE CASTRO
CATRICE Louis-Emile - 1850- 1907
CAUTRAT Pierre.
CAUVAIN Jules Antoine - 1829-
*CAYE E.
CAZAUX Jacques.
CENDRARS Blaise.
CEUPPENS Raymond.
CHABANNES Henri.
CHAISSAC Gaston. - .... - 1964.
*CHALENCON Matthieu
CHAMBIET Charles - 1876-
CHAMBON J.
*CHAPELON Antoine
CHAPELOT René.
CHAPPUIS Albert Louis - Suisse - 1926
*CHAPUIS Mathieu
CHARDON Arthur.
*CHARDON Auguste
CHARLES Joseph. - Belge. - 1909 - ....
CHARLES-VINCENT. Voir : VINCENT Charles Hubert.
CHARNET Daniel.
CHASLES Victor. - 1799 - 1873.
CHASTAING Jean-Claude.
CHATEAUNEU Roger. - 1920 - ....
CHATELAIN Eugène - 1829-1902
CHAUTARD Emile.
CHAUVET Paul.
CHAUVIÈRE Emmanuel. - Belge. -1850 - 1910.
CHAVATTE Pierre Ignace.
CHAVENT Auguste.
*CHEBROUX Ernest
CHEINER Jules. - Belge - 1906 - ....
CHENEY Ralph. - Américain. -
CHENNEVIÈRE Georges.
CHEVALIER Mathurin.
CHEVÉ Charles-François. - .... - 1875.
*CHOLLET Louis
*CHOLOKOFF Michaïl
CIRIER Nicolas - 1792-1869
CLADEL Léon-Alpinien. - 1835 - 1892.
CLAR Fanny.
CLARA Hector. - Belge. -
CLASIS Hilarion.
CLAUDIUS Edward.
CLAVEL Bernard. - 1923 - ....
CLÉMENCE Adolphe.
CLEMENS Samuel Langhorn. Voir : Mark TWAIN
CLÉMENT Jean-Baptiste. - 1836 - 1903.
*CLEMENT A.E.
CLESSE Antoine. - Belge. - 1816 - 1889.
CLOVYS. - 1885 - ....
CLUZEL Marcel. - 1900 - ....
CLUZEL P.
COCHONGeorges.
*COLMAN Louis
COLAU Pierre.
COLMANCE Charles. - 1805 - 1870.
COLOMP Emmanuel. - 1821 - 1893.
COMBE Rose. - .... - 1932.
COMMISSAIRE Sébastien.
COMPAS Victor. - 1864 - ....
CONNAY Jean. Voir : BRICHETEAU.
CONQUEL. Voir : COUMBETTES.
*CONROY Jacques
*CONSIDERANT Victor
CONZETT Verena. - Allemande.
COOPER Thomas. - Anglais. - 1805 - 1892.
CORBON Claude-Anthyme. - 1808 - 1891.
CORREARD Alexandre. - 1788 - 1857.
CORRIE Joe. - Ecossais.
COTTIGNY François. - 1678 - 1742.
COTTU Louis.
COULON Marcel.
*COULON P.
*COULONVAL Jules
*COURBON J.J.
COUTANT J.-B.
COUTÉ Gaston Eugène. - 1880 - 1911.
*CRANE Stephen
CRASTREVictor.
CRESSON Fleury. - 1887 - ....
CRESSON Georges.
CRESSOT Joseph. - 1882 - ....
CRÉTINON Jean-François. - 1819 - ....
CRETTE-BRETON Yvonne.
CREUSE Henry. - 1906 - ....
CRIEL Gaston. - 1917 - ....
CRIEN Auguste. Voir : GIEN Jean-Marie Léger
*CRINON Hector
CRITCHLEY Prince. - Anglais.
CROMBACH Louise.
CROUZY H. V. - Belge.
DABIT Eugène. - 1898 - 1936.
*DAHLBERG Edouard
*DALBIT Henri
* DALES Ainé
DALÈS ALEXIS
*DALLERE Maurice
DANOEN Emile. - 1920 - ....
DARDENNE D'ENCAUSSE Adolphe. Voir : MOREAU Hégésippe.
DARIEN Georges.
DARIMON Alfred. - 1819 - ....
DAUBANNET Roger. - 1934 - ....
DAUDISTEL Albert. - Allemand.
*DAUGUET Marie
DAVAUD.Abel
DAVID Edouard. - 1863 - 1932.
DAVID Georges. - 1878 - ....
DAVID Oscar.
DAVIS Emile Clément. - 1908 - ....
DAVY Charlotte. - 1882 - ....
DE LUCA Erri.
DEBRAUX Paul Emile. - 1796 - 1831.
DÉCEMBRE Joseph. - 1836 - ....
DECOTTIGNIES François. Voir : COTTIGNY François.
DECOTTIGNIES Louis. - 1821 - 1842.
DEGÉE Olivier Joseph. Voir : Jean TOUSSEUL.
*DEGEYTER Pierre
DEHERME Georges. - 1870 - 1947.
DELAFUTRY Prosper. - 1859 - .....
DELAHAYE Auguste. - 1897 - 1918.
*DELAPIERRE Louis
DELATTRE Achille. - Belge. - 1879 - ....
DELCOURT François.
DELESALLE Paul.
DELESCHAUX Elie.
DELAYE Emmanuel. - 1896 - ....
*DELESCLUSE Louis-Charles. Voir DELECLUZE Louis-Charles
*DELECLUZE Louis-Charles
*DELESCLUZE Charles
DELL Flory. - Américain.
*DELONEY Abel
DELONEY Thomas. - Anglais.
DEMANET Hippolyte Joseph. - 1821 - 1892.
DEMIDOFF Alexis. - Russe.
*DEPLETTE Jacques
DEPRESLE Gaston. - .... - 1968.
DEROIN Jeanne.
DESBEAUX Claude.
*DESCATOIRE Michèle
*DESAUGIERS Marc Antoine
*DESHUIS Jean
*DESMARETZ Bernard
DESMOULINS Raoul André. - 1884 - 1950.
DESOYE Eugène.
DESROUSSEAUX Alexandre Joachim. - 1820 - 1892.
DESSE Charles. - 1877 - 1936.
*DEVUN J.B.
DIAZ FERNANDEZ J. Voir FERNANDEZ DIAZ J.
DIEUDONNÉ Lucien. Voir : JEAN Lucien
DOFF Neel. - Hollandaise. - 1858 - 1942.
*DONJON Marcel
DONQUICHOTTE Marguerite. Voir : AUDOUX Marguerite
DORONNE. - Russe.
DORTU Max. - Allemand. Voir : NEUMANN Karl.
DOS PASSOS John. - Américain. Voir : PASSOS Dos- John
DOUARD Georges.
DOUTRE Esprit. - 1811 - 1874.
DOUTRE Rémy.
DRAPPIER Victor.
*DREISER Théodore
*DRUELLE André
DUCHÊNE Georges. - 1824 - 1876.
DUCKERSHOFF Ernst. - Allemand.
* DUCORRON René, 1925 -
DUFOUR Cécile.
DUMAY Jean-Baptiste. - 1841 - 1905.
DUPLAIN L.
DUPONT Pierre. - 1821 - 1870.
DURAND Alexis Jean-Baptiste. - 1795.
DURAND Elise. Voir : ODIN Elise.
DURAND Jacques.
*DURUY Victor
*DUTREUIL Jacques
* DUSSERRE Antonin
*DUVAL Jules
*DUVAL Nathalie
*EASTMAN Max
ECCARIUS Johann Georg. - Allemand. - 1818 - ....
ÉDOUARD Robert. - 1923. - ....
EECKHOUD J.
EHRENBOURG Ilya .
ELLIOT Ebenezer.
ENFROY Henri.
ENGEL G. - Allemand.
ENGELKE Gerrit. - Allemand. - 1890 - 1918.
ERRE Roger
ERTL Emil. - Allemand.
ESCOLLE Frédéric. - 1815 - 1902.
ESSENINE.- Russe.
ETCHERELLI Claire. - 1934 - ....
EVRARD J. Joseph.
EYENBOSCH Gustave. - Belge.
*FABRE E.C.
FABRI Ernst. - Allemand.
FADEEV - Russe.
FAIDER Jean.
FALBERGET Johan.
FARDIN Alphonse.
*FARREL James T.
FAURE Philippe.
FAUST Philipp. -- 1898 - ....
FAUTRAD Marcel.
**FAULKNER William
* FAVRE Adeline
*FEARING Kenneth
*FEIKEMA Fako
FÉLIX F.
FÉNIX Laurent-Joseph.
FENYÕ Ladislas.
FERDIÈRE Gaston.
FERNANDEZ Diaz José. - Espagnol - 1898-1941
FERRAND F.-Denis.
FERREIRA DE CASTRO.- Portugais. - 1898 - 1974.
FERRER Jean. - Espagnol.
FERRIEUX Eugène. - 1853 - ....
*FERROT T.
FESTEAU Louis. - 1793 - 1869.
*FESTY O.
*FIDIT Georges
FIGARUS Jehan. Voir : MERLAT Joannès
FINK Viktor.
FLACZYNSKI Ignace. Voir : GORNIK I
FLEURÉ Eugène. -
FLEURY Élisa. - 1795 - 1862.
*FOMBEURE Maurice
FOSSET Achille.
FOUCHER Jean-Baptiste.
FOUQUIN Robert Gaston. - 1902 - ....
FOURNAISE J.
FOURNEAU Nicolas.
FOURNIÈRE Joseph Eugène. - 1857 - 1914.
FRANCK Leonard. - Allemand. - 1882 - ....
*FRANÇOIS Achille
FRANCON Balthasar.
FRANCOTTE Robert.
*FRANK Waldo
*FRAPIE Léon
FREMOLLE Jean.
FRIBOURG E. E.
FROHME Karl Egon. - Allemand.
FRONJOSA Joan. - Espagnol.
*FROSSARD Henri
*FROST Robert
*FUNAROFF S.
GAILLARD Auger.- vers 1530 - 1592.
GALHARD Auger. Voir : Auger GAILLARD
GARDE Reine. - 1810 - 1887.
GARRISON Guillaume. - Américain. - 1804 - 1879.
GASTINEAU Benjamin. - 1823 - ....
GAUDICHOT-MASSONAuguste Michel René. Voir : MASSON.
GAUNY Louis Gabriel. - 1806 - 1889.
GAUTHIER Victor Eugène. - .... - 1879.
GAUTRAT Jacques. Voir : MOTHÉ Daniel.
GÉNICOT Pierre Augustin.- 1820 - 1891.
GENOUX Claude.- 1811 - 1877.
GEORGE Henry. - Américain. - 1839 - ....
GEORGET Marie. Voir : BOSLE Marie
GER A.- Allemand.
GERBE Léon.- 1909 - ....
GERGELY Sandor (Alexandre). - Hongrois -- 1896 - ....
GERIN Louis.- Belge.
*GIEN Auguste. - 1884 - 1914.
GILLAND Jérôme P.- 1815 - 1854.
GILLAND Marc. - 1854 - ....
GILLE Charles.- 1820 - 1856.
GINKEL Emil. - Allemand.
GINNEL Emil.- Allemand.
GIONO Jean.- 1895 - ....
GIOVANI Luciano de-. - Italien. 1922 - ....
GIROD Jean-Baptiste. - 1881 - ....
GITSINA Mila. - Yougoslave.
GLADKOV Fedor.- Russe.
GLASER Georg. - Allemand.
GLATIGNY Albert.- 1839 - 1873.
GLUCHOWSKI Bruno. - Allemand.
GODFREY Thomas.- Américain. - 1736 - 1763.
GOEBEL Theodor.- Allemand.
GOG Gregor.- Allemand.
GOLD Michel. - Américain.
GONON Francisque. Voir : GONON Jean-François
GONON Jean-François.-1856 - ....
GONZALLE J.L.- 1815 - 1879.
GORDON D. - Américain.
GORKI Maxime.- Russe. - 1868 - 1936.
GORNIK I.- Polonais. - 1918 - 1987.
GOTH Max. Voir : GAUTHIER Maximilien.
GRAF Oskar-Marie. - Allemand. - 1931 - ....
GRAVE Jean. - 1854 - 1939.
GRÉGOIRE Lucien. - 1866 - 1911.
GREIFZU Alfred. - Allemand.
GREMAUD Maurice. Voir : MORISS Pierre
GREPPO Jean-Louis.- 1810 - 1888.
GREULICH H.- Allemand.
GRISAR Erich- Allemand. - 1898 - ....
GRÜN (Von der -)Max. - Allemand.
GRUYER L- Belge.
GUEHENNO Jean. - 1890 - ....
GUEIT Siméon.- 1888 - ....
GUÉRIN Raymond. - .... - 1955.
GUILLOUX Louis. - 1899 - 1980.
GUIRAUD Gaston. - .... - 1954.
GULDBRANSEN.- Danois.
GYOMAÏ.- Hongrois.
HABARU Augustin. - .... - 1944.
HABRASCHKA Paul.- Allemand.
HAINDL Johann- Allemand.
HAMP Pierre. - 1876 - ....
HAMSUN Knut Pedersen. - Norvégien. - 1859 - 1952.
HANLIN Tom.- Irlandais.
HANUSCH Ferdinand.- Allemand.
HARTE Francis Bret. - Américain. - 1839 - 1902.
HASENCLEVER Wilhelm.- Allemand.
HAUSMAN Manfred.- Allemand.
HEBOLG Ludwig.- Allemand.
HERMANT Charles-Joseph . - 1815 - 1858. Voir : MITAINE
HERNDON Angelo. - Américain.
HERZFELDE Wieland.- Allemand.
HEYMER Emil.- Allemand.
HILBEY Constant.- 1817 - ....
HINCKEL Emil. - Allemand.
* HISKIN
HOBEY Louis - 1892-1960
HOTEPP Albert.- Allemand. Voir : HOTOPP Albert.
HOTOPP Albert.- Allemand.
HOU PAO-HOUA.- Chinois.
HUBERMONT Pierre.- Belge. - 1904 - ....
HUGUES Langston. - Américain. - 1902 - ....
HUNN Kurt.- Allemand.
HYAN Hans.- Allemand
ILLÈS Bela.- Hongrois.
INNERHOFER Franz.- Autrichien. - 1944 - ....
ISTRATI Panaït.- Roumain. 1884 - 1945.
IVANOV Vsevolod.- Russe.
IWASKIEWICZ Jaroslaw.- Polonais.
JACOB Nathan.- Allemand. - 1835 - ....
JACOBY Leopold.- Allemand.
JACQUES Gabriel. - 1898 - ....
JAHN W. - Allemand.
JASMIN Jacques (Jacquou) . - 1797 - 1864.
JEAN Lucien . - 1870 - 1908.
JEAN-MONIQUE F.- .... - 1962.
JEANNIN Jules
JOARY Oscar.- Belge. - 1897 - ....
JOLAS Eugène. - Américain. -
JOLIVET François Henri. - 1875 - 1953.
JORIOT Alfred. Voir : BERTIN Alfred
JOUAN Fernand. - Belge.
JOUVEAU Elzear.- 1847 - ....
JOUY Jules Théodore Louis - 1855 - 1897.
JOVACCHINI Alphonse. - 1854 - ....
JOZSEF Attila. - Hongrois. - 1905 - 1937.
JULIE Louis.- 1877 - ....
JUMEAU Joseph.- Belge. Voir : HUBERMONT Pierre
JUNG Franz.- Allemand.
KALAR Joseph.- Américain. -
KANHEL Oscar. - Allemand.
KASSAK Lajos.- Hongrois.
KAZINE.- Russe.
KEGEL Max. - Allemand.
KEMAL Yachar.- Turc. - 1923 - ....
KERNER P. - Allemand.
KILLIAN Peter. - Allemand.
KIRILLOV.- Russe.
KIRMSE Horst. - Allemand.
KIRSCH Maurice. Voir : LIME Maurice.
KISS Luis.- Hongrois.
KIVI Alexis. - Finlandais. - 1834 - 1872.
KLAEBER Kurt . - Allemand. - 1897 - ....
KLENNER Samuel.- Allemand.
KNESCHKE K. - Allemand.
KNOLL.- Allemand.
KORSTEN August. - Allemand.
KOUZNETSOV Nicolas. - Russe. - 1900 - 1924.
KRAINS Hubert. - Belge.
KRESENSKI R. - Américain.
KRILLE Otto. - Sarrois. - 1878 - ....
KUSZAK Adam Albert. - Allemand.
LACHAMBAUDIE Pierre.- 1807 - 1872.
LACOTE Auguste. - 1838 - 1899.
LACOUR François-Marie.- 1835 - ....
LACROIX Mathieu. - 1819 - 1864.
LAFON-LABATUTJoseph. Voir : LABATUT Joseph Lafon
LAGRAFEUILLE Marcel. - 1916 - ....
LAGRU Dominique. - 1873 - 1960.
LAMOUR. Voir : MALARTIC Yves
LANCASTER Joseph.- Anglais.
LANDRAGIN Joseph. - 1820 - 1887.
LANOIZELEE Louis . - 1896 - ....
LANTZ Eugen . - Américain.
LAOUIK.Voir : LE MOAL Louis
LAPIERRE Marcel. - 1873.
LAPOINTE Savinien.- 1811 - 1893.
LARCHER Louis-Jules. - .... - 1864.
LASK Betta.- Allemande.
LAST Jef.- Belge.
LATEUR Marius.- 1884 - ....
LAURENT Emmanuel.- Belge. - 1899 - ....
LAURINI Robert. - 1934 - ....
LAVANT Rudolf.- Allemand.
LEBEDINSKY.- Russe.
LEBESGUE Octave. Voir : MONTORGUEIL Georges
LEBLANC François. - 1819 - 1896.
LEBRETON Théodore Eloi.- 1803 - 1883.
LECLERCQ Maurice. - Belge. 1902 - ....
LEDRAPPIER Albert.- 1885 - ....
LEFEUVRE Joseph Pierre- 1902 - ....
LEFEVRE Isidore. - .... - 1848.
LEGAY Kléber. - 1889 - 1949.
LEGRAND Aimé.- Belge.
LEIVA. - Espagnol.
LEMAIRE Gérard - 1942 - 2016
LEMERCIER Eugène. - 1862 - 1939.
LE MOAL Louis. - 1881 - 1918.
LE ROY Achille.- 1841 - ....
LENGRAND Louis. - 1921 - ....
LEONHARD Rudolf. - Allemand.
LEPP Adolf. - Allemand.
LEROUX Jules.- 1880 - 1915.
LEROUX Pierre- 1797 - 1871.
LEROY Charles. - 1844 - ....
LEROY Gustave- 1818 - 1860.
LERSCH Heinrich.- Allemand. - 1889 - 1936.
LESSEN Ludwig.- Allemand. - 1872 - ....
LESSNER Fr.- Allemand.
LETESSIER Dorothée.- 1955 - ....
LEVASSEUR Robert. - 1923 - ....
LEVIT Michel. - Belge.
LEWIS H. - Américain.
* LEWIS Oscar, Mexicain
LEWIS Sinclair Harry - Américain.
LIEBKNECHT Wilhelm. - Allemand.
LIEGEOIS Jean-Baptiste Louis.- 1775 - 1856.
LANN Heinz -- 1905 - ...
LILLO Baldomera. - Chilien. - 1867 - 1923.
LIME Maurice.- 1906 - ....
LIMOUSIN Charles Mathieu.- 1840 - ....
LINOKOVSKI- Finnois.
LÖBE P. - Allemand.
LÖFFLER Paul-Adolphe. - Hongrois. - 1901 - .....
LOMBARD Jean.- 1854 - 1891.
LOMONOSSOV Mikhaïl. - Russe.
LONDON Jack. - Américain. - 1876 - 1916.
* LOPEZ Aurélie
LORBEER Hans. - Allemand.
LORENZO ASPERILLA Anselmo. - Espagnol.
LOSSING Benson John.- Américain. - 1813 - 1811.
LÖTTE Fritz.- Allemand.
LOUVET Victor.- 1880 - ....
LOVEGNEE Albert. - Belge.
*LUCAS Aimé. - .... - 1907.
LUMPKIN Grace.- Américaine.
MAC DONALD Alexandre. - Anglais. - 1821 - 1880.
MACLEOD Norman, Américain
MAGIL A.R.- Américain.
MAGU Eléonore-Marie.- 1788 - 1860.
MAHE André.Voir : SERGENT Alain
MAIAKOVSKI Vladimir. - Russe.
MALACKI Wladimir.- Polonais. Voir : MALAQUAIS Jean
MALAQUAIS Jean . - Polonais.
MALICET Théophile Louis Emile.- 1897 - 1976.
MALON Benoît. - 1841 - 1899.
MALVA Constant. - Belge. - 1903 - ....
MANN Tom.- Anglais. - 1856 - ....
MARCHWITZA Hans. --
MARGRAVOU.- 1900 - ....
MARLITT. - Allemande.
MÄRTEN Lu.- Allemande.
MARTIN-BERNARD. - 1808 - 1883.
MARTINET Marcel. - 1887 - ....
MASERELLE.- Belge.
MASQUIN Georges. - 1825 - 1888.
MASSEY Gerald. - Anglais. - 1828 - ....
MASSON Auguste Michel Benoît. - 1800 - ....
MASSOULIER Paul. - 1880 - ....
MATABON Hippolyte. - 1823 - 1889.
MATTHIS Marcel.- Hollandais.
MATTIATO Eugène. - Italien. - 1910 - 1991
MAX. - Allemand.
*MAY
MECKERT Jean. - 1910 - ....
MEEK George. - Anglais. - 1868 - ....
MEHRING Franz . - Allemand.
MERCIER Jules.- 1812 - 1834.
MERIOT Henry-Marie - 1858.
MERLAT Johannès.- 1861 - ....
MIKHAILOV Nikolaï.- Russe.
MIKOL D. - Américain.
MILLER Hugh.- Ecossais. - 1802 - 1856.
MILLER Thomas. - Anglais. - 1809 - 1874.
MINEUR J. - Belge.
MITAINE. - 1815 - 1858.
MOIRE Isaac.- 1771- 1840.
MOLINA Juan M.- Espagnol. Voir : JUANEL
MONTIGNY Raymond.- Belge. - 1905 - ....
MONTORGUEIL Georges.- 1857 - ....
MORCINEK Gustav.- Polonais.
MORDREUC Jean. - 1908 - ....
MOREAU Elise. - 1813 - ....
MOREAU Hégésippe. - 1810 - 1838.
MOREAU Pierre Florimond. - 1811 - 1872
MORIN Edmond.- 1859 - 1938.
MORIN Louis. - 1866 - ....
* MORIVAL Emile, 1919-1976
MOSEGAARD Anna.- Allemande.
MOST J. - Allemand.
MOTHE Daniel.- 1924 - ....
MOUSSERON Jules. - 1868 - 1943.
MÜLLER Hermann Josef.- Allemand. - 1901 - ....
MÜLLER-JAHNKE Clara. - Allemande.
MÜNZENBERG W. - Allemand.
MURGUE Antoine (L'Esprit). - 1819 - ....
NADAUD Gustave. - 1820 - 1893.
NADAUD Martin.- 1815 - 1898.
NAGY Etienne.- Hongrois.
NAGY Louis. - Hongrois.
NARCISSE Alphonse. - 1909 - ....
NAUMANN Franz. - Allemand.
NAVEL Georges.- 1904 - ....
NAZZI Louis.- 1885 - 1913.
NAZZIROLI Louis.Voir : NAZZI Louis
NEUMANN Karl.- Allemand.
NEXÕ Martin Andersen.Voir : ANDERSEN-NEXO
NICOLAS Georges.- 1839 - 1902.
NICOLAS Ghislain.- Belge. - 1925 - ....
NIKITINE Nicolas.- Russe.
NISOLLE Charles.- Belge.
NOBILI Nella.- Italienne. - 1926 - ....
NOHRAC Jacques.- Belge. - 1936 - ....
NOIR Louis.- 1837. - ....
NOIR Victor.- 1848 - 1870.
NOSKE Gustav. - Allemand.
NOWOTNY Willy.- Allemand. - 1904 - ....
O'CRIOMITHAIN Tomas.- Irlandais. - 1856 - ....
OBERVOSBECK Wilhelm.- Allemand.
OBRADOVITCH.- Russe.
OCCHIPINTI Maria.- Italienne.
ODIN Elise.- 1858 - ....
ORRIT Eugène.- 1817 - 1843.
OURY Louis - 1934 - ....
ŒDEMANN. - Allemand.
ŒDEMANN Georg-Artur.- Allemand. - 1901 - ....
PACAULT Emile.- 1857 - ....
PALAY Maximin. - 1874 - ....
PALENZONA Romolo.- Italien. - 1897 - ....
PAPILLON. Voir : PHILIPPON Pierre
PARIS Jeanne.- 1916 - ....
PASSOS John DOS- Américain.
PATOU Hélène.- 1902 - ....
PECHKOV Maximovitch.Voir : GORKI Maxime
PEDRON Etienne. - 1849 - 1923.
PEIRATS José.- Espagnol.
PEIRO Joan. - Espagnol.
PEISSON Edouard.- 1896 - 1963.
PEKKANEN Toïvö.- Finlandais. - 1902 - ....
PELABON Louis. - 1814 - ....
PEPIN. Voir : MORDREUC Jean
PERDIGUIER Agricol. - 1805 - 1875.
PERGAUD Louis- 1882 - 1915.
PESTAÑA Angel.- Espagnol.
PETERS S. - Américain.
PETIT Alphonse.- .... - 1847.
PETZOLD Alfons. - Autrichien- 1882 - 1923.
PEUKERT J. - Allemand.
PEUPIN Henri Alexandre. - 1809 - ....
PEYROL Antoine. - 1709 - 1779.
PHILIBERT Louis-Henri.- 1900 - ....
PHILIPPE Charles-Louis.- .... - 1909.
PHILIPPON Pierre. - 1816 - 1877.
PIATNITSKY O.- Russe.
PICO J Oltra.- Espagnol..
PIERLOT Jules.- Belge. - 1892 - ....
PIERRON Sander. - Belge. - 1872 - ....
* PIETTE Fernand, Belge
*PILNIAK Boris. - Russe.
PIRON Jean-François.- 1796 - 1842.
PLAJA Hermoso.- Espagnol.
PLANCHE Fernand.- 1900 - ....
PLANTEAU François Edouard- 1836 - ....
PLEKANOV G. - Russe.
PLIVIER Theodor.- Allemand. - 1892 - 1955.
PLOUVIER Edouard.- 1821 - ....
POGGI Abdon. - 1898 - ....
POINTE Noël.- .... - 1825.
POIRIER Clovis.Voir : CLOVYS.
PONCY Louis Charles. - 1821 - 1891.
PONTY Louis-Marie- 1803 - 1879.
POPP Adelhaïd- Allemande.
POTTER George.-- 1852 - 1899.
POTTIER Eugène Edme. - 1816 - 1887.
POULAILLE Henry. - 1896 - 1980.
POURTOIS Georges.- Belge. - 1922 - ....
POZNER Wladimir.- Russe.
PRAILLET Arthur. - Belge.
PRAUX Jean.- vers 1896 - ....
PRECZANG Ernst. - Allemand. - 1870 - ....
PRINTZ Adrien.- 1908 - ....
PRIOR Jules. - 1891 - ....
PRUNAC Jacques. - 1787 - 1865.
RABINEAU Victor.- 1816 - 1859.
RAGON Michel. - 1924 - ....
RANDON Gabriel.Voir : Jehan RICTUS
RAYNAL Hippolyte. - 1805 - ....
RAZUM Haunes.- Allemand.
REBOUL Jean.- 1796 - 1864.
REBOUL Jules. - 1875 - ....
REDL G.- Allemand.
REMINISCENCES. - Anglais.
REMY Tristan. - 1897 - ....
RENAULT.Voir : LAURENT Emmanuel.
RENBIL. Voir : BILLOUX René.
RESSIER François Marie. - 1861 - ....
RETZLAW K. - Allemand.
REYMONT Ladislas. - Polonais. - 1868 - 1925.
RICHARD Marc.Voir : STEPHANE Marc.
RICOME Gabriel Adrien Jules.- 1852 - ....
RICTUS Jehan.- 1861 - 1933.
RIEBOLD Fritz. - Allemand. - 1888 - ....
RIGGENBACH Nic.- Allemand.
RODIANOV.- Russe
ROMAGNE Jean. - 1895 - ....
ROQUILLE Guillaume. - An XII - 1860.
ROSCH Reinhold.- Allemand.
*ROSE
ROSEGGER Peter. - Allemand.
ROSENFELD Morris.- Lithuanien. -1862 - ....
ROUGET. - 1803 - ....
RUDEN Jean Matthias.- Luxembourgeois.
RUEGANNELISE. - Allemande.
RUSSAK Marten.- Américain.
SABOURIN Camille. - 1922 - ....
SACHS Hans.- Allemand. -1499 - 1576.
* SALETZKI Achille, 1881 -
SALMINEN Sally. - Finlandaise. -1906 - ....
SALMON Louis. Voir : NOIR Louis.
SALMON Yvan. Voir : NOIR Victor.
SALZMANN Rodolphe. - Suisse. - 1841 - ..
SANDBURG Carl.- Américain. - 1878 - ....
SANZ Ricardo. - Espagnol.
SAVAGE Richard- Anglais.
SCHARRER Adam. - Allemand. - 1904 - ....
SCHEIDEMANN Philipp. - Allemand.
SCHERPEREEL Gérard. - 1911 - ....
SCHEU Andreas. - Allemand.
SCHILLER J.- Allemand.
SCHIRMER Karl.- Allemand.
SCHLIEMANN Henri- Allemand. - 1822 - 1890.
SCHLINKERT-GALINSKI Martha.- Allemande.
SCHMIDT. Voir : CLAUDIUS Edward.
SCHRAMM Julius. - Allemand.
SCHROEDER Mathias Ludwig. - Allemand. -1904 - 1950.
SCHWEICHEL Robert.- Allemand.
SECHERESSE.- 1811 - 1857.
SEDAINE Michel Jean.- 1719 - 1797.
SELBMANN F. - Allemand.
SERGE Victor. - 1908 - ....
SERGENT Alain. (1908…
SEVERING K. - Allemand.
SEVRY André. - 1900 - ....
SIAO KOUAN-HONG.- Chinois. - 1952 - ....
SINCLAIR Upton. - Américain. - 1878 - ....
SKIPSEY Joseph. -- 1832 - ....
SKULTBAKKEN Knud.- Norvégien. - 1859 - 1952. Voir : HAMSUN Knut.
SMALIAN Hermann.- Allemand.
SMEDLEY Agnes.- Américaine.
SMITH Andrew.- Anglais.
SMOLIK Hans.- Allemand.
SOLER Frederic.- Espagnol. - 1839 - 1895
SONKA.- Tchèque.
SONNENSCHIEN Hugo.- Allemand.
SOTTIAUX Jules. - Belge.
SPECTOR Hermann.- Américain.
SPIRE André. - 1868 - ....
SPRINGER A. - Allemand.
STEELE James.- Américain.
STEIGER Edgard.- Allemand.
STEPHANE Marc.- 1870 - 1944.
STILLING.Voir : JUNG STILLING.
STODDARD Richard Henry. - Américain. -1825 - ....
STREUVELS Stijn.- Belge. - 1871 - ....
STRÖBEL Heinrich.- Allemand.
TAMPUCCI Hippolyte. - 1802 - ....
TANNAHILL Robert. --1774 - 1810.
TARASSOV.- Russe.
TAUCHER Franz.- Allemand.
TAVAN Alphonse.- 1833 - 1905.
TCHEOU YONG - TCHOUANG. - Chinois. - 1953 - ....
TCHOUKOVSKI Horneï. - Russe.
TEULÉ Edmond.- 1862 - 1934.
TEULÉ Ferdinand. - .... - 1975.
THASZYK Wilhelm.- Allemand. - 1907 - ....
THIBORD Alexandrine.- 1878 - 1964.
THIRIAT Xavier. - 1835 - 1906.
THUROW Hermann. - Allemand.
TICX-LASSOIE Annie.- Belge.
TIKHONOV Nikolaï. - Russe.
TOKUNAGA.- Japonais.
TOLAIN Henri-Louis. - 1828 - 1897.
TOLLER Ernst.- Allemand.
TOMBROCK Hans.-Allemand.
TORTELIER Joseph. - 1854 - 1925.
TOURON Marius. - 1882 - 1915.
TOUSSEUL Jean. - Belge - 1890 - 1944.
TRAUSIL Hans.- Allemand.
TRISTAN Flora. - 1803 - ....
TRUQUIN Norbert.- 1833 - ....
TUREK Ludwig.- Allemand.
TURPIN Georges. - 1885 - ....
TWAIN Mark.- Américain. - 1835 - 1910.
UNTERBUCHNER Georg. - Allemand.
URBAIN Jacques.- Suisse - 1923 - ....
VACHER Jacques. - 1842 - 1897.
VALETTE C.L.- 1879 - ....
VALETTE Philippe.- 1887 - ....
VALLIERES louis de- . Voir : DECEMBRE Joseph.
VANDERCAMMEN Edmond. - Belge. -
VAN DER MAESEN J.L. - Belge. - 1906 - 1948.
VAN IEPENDAEL Wilhelm.- Hollandais.
VAN LIERDE Jan.- Belge -1926 - ....
VAN WEST J. K.- Belge.
VANEEDEN Frederic. - Hollandais. - 1850 - 1932.
VARD Adolphe. - 1832 - 1908.
VARDINE. - Russe.
VARLIN Eugène.- 1839-1871.
VAUDELIN Gaston.- 1901 - 1956.
VESTREPAIN. - 1809 - 1865.
VIADIU José. Voir : AGRAMUNT José d'-
VIEILLEFONT Eugène Albert. - 1820 - 1850.
VIERSBECK Doris. - Allemande.
VIGOUROUX Guillaume..... - 1899.
VILLIERS. - 1834 - 1900.
VINÇARD Pierre Denis - 1820 - ....
VINÇART Jules (dit Vinçart aîné). - 1796 - 1882.
VINCENT Charles Hubert.- 1828 - 1888.
VIOLEAU Hippolyte. - 1818 - ....
VOGEL Jacques . - Suisse. - 1816 - ....
VOISIN Marcel.- 1892 - ....
VOITELAIN Louis.- 1798 - 1861.
VOLINE.- Russe.
VOLKER Georges- Tchèque.
VOLLMER W.- Allemand.
VON DER GRÜN Max.Voir : GRÜN Max Von der-
VUILLOT Pierre Léon. - 1789 - 1870.
WALLIS Keene.- Américain.
WASKOPF. Allemand.
WATRIPON Antonio.- 1864 - ...
WATTEEUW Jules. 1849 - 1947 Voir : WATTEUX Jules , Le BROUTTEUX.
WEBER F.M.- Allemand.
WEGRAINER Maria. – Allemande.
WEINERT Eric - Allemand.
WEISE Gustav.- Allemand.
WEITLING Guillaume.- Allemand. - 1808 - 1878.
WENZEL.- Allemand.
WHITMAN Walt - Américain. - 1819 - 1892.
WIEPRECHT Christoph.– Allemand. - 1875 - ....
WINCKLER Josef. - Allemand.
WINTER-HOY Karl. - Allemand.
WODLI Guillaume.- 1904 - ....
WOHLGEMUTH Otto.– Allemand. -1884.
WOIKE Fritz . - Allemand. - 1890.
WOLFGANG Otto.– Allemand.
WOLKER Jiri. – Tchèque. - 1900 - 1924.
WRIHT Richard. – Américain noir. - 1908 - 1960
YAKOWLEV.- Russe.
ZALCMAN Moshé.- Polonais.
ZECH Paul.- Allemand.
ZETKIN Clara– Allemande.
ZIELKE Karl - Allemand.
ZIETZ Louise. - Allemande.
ZILSE Otto.- Allemand.
ZWERENZ Gerhard. - Allemand.
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BOURCIER Charles.
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, pp. 32, 134, 277-286.
N. Racine-Furland, in "Entretiens", N° 33, p. 84.
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BOURDIN.
Mécanicien.
Rédacteur à l'"Atelier".
Cuvillier : Un journal d'ouvriers..., p. 271.
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BOURDIN Jean
Ouvrier agricole à l'Aspic (Cérilly)
- Baptiste et Frédéric (1954)
- La Peine ( 21962)
- Les derniers beaux jours (1972).
NAP2, p. 36
J. Bourdin : La Peine (autobiographie).
* BOURDON
Graveur sur métaux
Edouard DOLLEANS, Histoire du Mouvement Ouvrier, tome I (1830 – 1871).Préface de Lucien FEBVRE. Paris, Armand Colin, 1936. p.306, 307, 308
Maurice FOULON, Eugène Varlin, relieur et membre de la Commune. Clermont-Ferrand, édit. Mont-Louis, 1934., pp. 78, 79, 89, 97, 107.
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BOURGES Roger
M. Ragon : Histoire de la littérature ouvrière, pp. 210,218.
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*BOURGEOIS A.
Chansonnier.
H. Poulaille : Les chansonniers de 48, in "Maintenant", N° 9/10, p. 435...
Michel RAGON : Histoire de la littérature ouvrière du moyen âge à nos jours. Préface par Edouard Dolléans. Paris, Editions Ouvrières, « Masses et Militants », 1953. p. 14.
P.A. LOFFLER, Chronique de la littérature prolétarienne française de 1930 à 1939. Rodez, Subervie, 1967.
LES HUMBLES, N° 12, décembre 1937 :
MAINTENANT, N° 9/10, 1948. Paris, Éditions Grasset.p. 439.
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BOURGEOIS Léon
Né le 18 août 1882.
Apprenti cordonnier.
Garçon de courses.
Employé dans une fabrique de lampes.
Ramasseur de mouron.
Garçon de bureau.
Petit secrétaire de Charles GUIEYSSE.
Planeur chez un graveur de musique.
Nettoyeur de wagons.
Accrocheur de wagons.
Apprenti lithographe.
« Dresseur » de fils de fer.
Livreur (voiture à bras).
Employé principal de commerce.
Employé de coopérative ouvrière de production.
Ouvrier photograveur.
Pointeau.
Concierge d’usine.
Magasinier teneur de livre.
Lucien BOURGEOIS. Témoignages et Souvenirs. Paris, Cercle Culturel Lucien Bourgeois, 1957.
Nouvel Age, N° 6, juin 1931. Librairie Valoi. p. 509,510
Nouvel Age, N° 1, janvier 1931. p. 93
Henry POULAILLE, Nouvel Age Littéraire. Paris, Valois, 1930. pp. 147, 159.
LES HUMBLES, N° 12, décembre 1937 : pp. 21, 25.
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* BOURGEOIS Lucien. - 1882 – 1947
Né à Paris le 18 août 1882.
Décédé à Paris le 3 août 1947.
Employé aux Assurances sociales.
Ouvrier d'usine, manœuvre, concierge
apprenti cordonnier, garçon de courses pour une modiste, employé dans une fabrique de lampes, ramasseur de mouron, garçon de bureau, apprenti lithographe, petit secrétaire de Charles Guieysse, planeur chez un graveur de musique, nettoyeur de wagons, accrocheur de wagons, dresseur de fil de fer, livreur, employé principal de commerce, employé de coopérative ouvrière, ouvrier photograveur, pointeau, concierge d’usine, magasinier teneur de livres.
- L'ascension (1925).
- Terre nouvelle (1930).
- Faubourgs (1931).
- Midi à quatorze heures, roman (1934).
-Germain Delatousche, peintre de Paris.Retours, poèmes.
NAP-2, pp. 36-37.
M. Ragon : Les écrivains du peuple, pp. 58, 65, 82, 142-146, 154, 251.
L. Bourgeois : L'Ascension.
J. Prugnot : Préface à "L'école de la vie" (Bonnet), pp. 5, 7.
H. Poulaille : Nouvel âge littéraire, pp. 144, 147, 159, 234, 238, 359-365, 381.
E. Peisson : "Faubourgs, de L. Bourgeois" in "Nouvel Age", N°B 7, p. 667...
"Des gens du peuple", in NAP-4, p93.
R. Hagnauer : Les joies et les fruits de la lecture, PP. 156-192.
M. Ragon : Lucien Bourgeois, in "Maintenant", N° 7, pp. 205-210.
NAP-11, pp. 321, 323.
P.-A. Löffler : Chronique de la littérature prolétarienne..., pp. 31, 70, 72.
A. Borie, in "Entretiens", N° 33, p. 52.
M. Lapierre, in "Entretiens", N° 33, p. 63.
J. Prugnot, in "Entretiens", N° 33, pp. 66, 70, 73.
A. Aimant, in "Entretiens", N° 33, p. 110.
N. Racine-Furland, in "Entretiens", N° 33, p. 84.
R. Bonnet, in "Entretiens", N° 33, p. 130.
... in "Entretiens", N° 33, p. 144.
H. Poulaille, in "Nouvel âge", N° 6, p. 509.
"Plein Chant", N° spécial Feller, p. 36.
H. Barbusse : Préface à "Histoire de ma mère..."(Malva), p. 9.
M. Ragon : Histoire de la littérature ouvrière, pp. 127, 133, 134, 168, 169, 170,191, 207.
R. Bonnet : Une expérience... , Le Musée du Soir, in Cahiers du Peuple, N° 2, p. 69.
Henry POULAILLE, Nouvel Age Littéraire. Paris, Valois, 1930. pp. 359, 360, 361 ? 362, 363, 364, 365.
Nouvel Age, N° 5, Mai 1931. Librairie Valois.pp. 388, 389, 390.
Maintenant, recueil publié sous la direction de Henry Poulaille, N° 1, 1945. Éditions Grasset., pp. 159-164.
Maintenant, cahier d’Art et de Littérature, sous la direction d’Henry Poulaille. N° 4, novembre 1946. Éditions Grasset., pp. 110-115.
Maintenant, cahier d’art et de littérature sous la direction d’Henry Poulaille. N° 7, octobre 1947. Paris, éditions Grasset., pp. 205-210.
BOURGEOIS Lucien, pp. 205-210. [Lucien Bourgeois et la littérature prolétarienne, Michel Ragon.]
André SEVRY, Henry POULAILLE, son œuvre et le Musée du Soir. Edit. Les Humbles, 1939. p. 13
Les Cahiers du Peuple, N° 1, Novembre 1946. 12 rue des Saints-Pères, Paris (VII°) p. 14
Roger HAGNAUER, Les joies et les fruits de la lecture. Paris, Éditions ouvrières, 1960. p. 156
Plein Chant, N° 16-17. Avec Marius NOGUÈS. Dossier préparé et présenté pat Marius BORDES. Bassac, 1983. p. 156
Les Cahiers du Peuple, revue de culture et d’expression populaire, N° 2. p. 69
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. pp. 14, 147, 185, 199, 230, 234, 236-247, 307, 315, 357, 373, 381, 385.
Constant MALVA, Correspondance (1931-1969), édition établie et annotée par Yves VASSEUR, préface de Michel RAGON, postface de Jean PUISSANT, 2° édition revue et augmentée, Bruxelles, éditions Labor, 1985.pp. 7, 21, 27, 101, 111, 130, 3=235.
Jean SIQUIER, Lucien Bourgeois, écrivain de la misère et employé à la Sécurité sociale, in… Lucien BOURGEOIS. Témoignages et souvenirs, Cercle culturel Lucien Bourgeois, 1957. p. 31
Pages choisies :
> On l'appelait la Guenuche. Nuche par abréviation.
Elle se tenait debout toute droite contre ma poitrine. Ce fut ce soir là qu'elle me raconta son histoire, à l'heure où les choses prennent une coloration attendrie, dans l'un de ces moments où fond le c?ur dur et égoïste de l'homme.
Je tenais dans le creux de ma main repliée la rondeur de son épaule nue. Tout son être avaitt le même frémissement que je ressentais moi-même avec délice et avec la joie méchante du plus fort. C'était à mon tour de l'avoir, après d'autres, c'est vrai.
Mais voici que les événements prirent une tournure très différente. Quand elle se mit à parler de sa vie, nous restâmes comem frère et s?ur assis sur le lit. Nous écoutions la voix traînarde de l'accordéon. Toutes les fenêtres de la maison étaient ouvertes à cause de la chaleur. Dans l'encadrement de l'une d'elles nous voyions l'artiste le corps penché en dehors sur la barre d'appui. Il jouait de tout son c?ur. A l'écouter quelque chose venait en dedans de vous, quelque chose qui vous dilatait et qui s'en allait dans la douceur crépusculaire, plus haut que les petites maisons ouvrières qui se fondaient dans la couleur. Quelque chose de bon, de doux, et de lointain montait en vous. Ce n'était pas l'amour, mais l'affection fraternelle.
Elle naissait des simples paroles.
- Alors, Nuche, avant d'être la bonne de notre hôtel, que faisais-tu ?
- Je travaillais ailleurs, j'ai toujours travaillé. Il a fallu le manque de travail et la maladie pour que je vienne dans ce quartier réclamer un peu de linge à mes parents. Ils m'ont flanqué à la porte comme d'habitude. Je n'ai pas descendu au ruisseau mais le soir, après bien des hésitations, j'ai été demander asile au poste d epolice. J'é-tais une jeune fille, on ne m'a pas trop mal reçu. Après m'avoir bien questionnée on m'a fait une place. J'ai passé ma nuit de vagabondage non au violon mais dans la salle de garde à regarder les agents jouer aux dames.
Le lendemain je suis partie avec un billet de logement pouvant passer huit jours ici. Huit jours passent vite. Je n'ai pas trouvé de travail malgré que je courais la sainte journée partout. J'espérais le rencontrer au bout de chacune de mes attentes : attentes vaines des heures durant sur n banc, isolée, au bureau de placement dé-sert de la mairie où un employé indifférent vous répète "qu'il n'y a pas d'offres aujourd'hui". attentes matinale sen groupe aux portes des grandes usines où le porteir vous rembarre en vous montrant l'écriteau "on n'embauche pas". Attentes hasardeuses et timides de l'après-midi dans le magasin d'un comemrce qu'on ignore, où le commis vous reçoit avec des yeux ronds, va chercher le patron qui vous dit : "Mademoiselle, vous vous trompez sûrement d'adresse" après vous avoir déshabillée mentalement. Je faisais un seul repas, à midi, grâce à une camarade que je retrouvais à son restaurant mais dont je ne pouvais accepter le lit à cause qu'elle vivait en ménage. je ne voulais pas coucher à trois, on n'est jamais sûre d'être tranquille avec vous les homems. Peut-être aurais-je dormi sur une chaise. Je ne voulais déranger personne. La neuvième nuit, après avoir rendu ma clf, je la passais tout entière dans l'escalier me cachant dans les water à chaque fois que rentrait un locataire attardé. Je ne pensais pas à aller coucher avec un compagnon de rencontre. Je ne veux coucher qu'avec celui que j'aime".
(Lucien BOURGEOIS, Nuche, nouvelle, in "Nouvel âge", N° 1, janvier 1931, p. 23).
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BOURGOIN Jean.
Gantier.
- Les Antitout (1964).
J. Bourgoin : Les Antitout.
PAGES CHOISIES
> Un soir, mon père étant rentré tard à la maison pour le souper, comme d'habitude, dit en découvrant sa soupière à fleurs que ma mère avait mise à tenir chaude, auprès du foyer :
- Ça y est, cette fois, l'on a voté la grève...
- La grève ? dit ma grand'mère en relevant la tête et en s'arrachant à son travail... La grève ? Qui a voté la grève ?
- Mais les mégissiers, bien sûr, et les ouvreurs...
- Ah... et comment ont-ils pu voter la grève... Les trois quarts sont comme moi, ils ne savent pas lire ?
- L'on a voté avec des haricots : les rouges pour la grève, les blancs pour le travail. Les rouges l'ont emporté, et de beaucoup.
- Et que demandez-vous aux patrons ?
- Cinq sous d'augmentation par jour.
- Mais qui va les nourrir, maintenant, eux et leurs familles ? Avez-vous beaucoup d'argent au syndicat ?
- Non, Marie, pas beaucoup... Vous savez bien ? Nous n'avons que les louis d'or qui sont dans les boîtes de plumes, dans le tiroir de la commode, avec les chansons. (Mon père était trésorier du syndicat des cuirs et peaux, qui comprenait les mégissiers ou pelauds, les ouvreurs et les teinturiers). Mais nous allons en recevoir de la Fédération des Cuirs et Peaux, et puis nous allons faire appel à la solidarité ouvrière dans toute la France, dans toute la France.
Ma mère, qui n'avait pas levé la tête, le nez sur sa machine, demanda :
- Combien comptez-vous de grévistes à nourrir ?
- On ne sait pas bien si ça suivra... peut-être bien quinze cents...
-Ça fait beaucoup, dit ma grand'mère sans conviction, et elle se remit à sa petite mécanique en soupirant.
Dans les rues, il y eut bientôt une espèce de fièvre, une sorte d'inquiétude fiévreuse ; les gens sortaient et se cherchaient pour parler de l'événement. De petits groupes se formaient un peu partout et les femmes, sur le pas des portes, s'interpellaient avec une sorte d'exaltation mêlée de crainte.
(J. BOURGOIN, Les Antitout. De l'éveil de l'industrie à la naissance douloureuse du syndicalisme. Paris, Nouvelles Editions Debresse, 1964, pp. 121-122).
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BOURGUIGNON Fred.
Teinturier.
Collabora à "La Tour de Feu".
- Disciplinaires, poèmes (1948).
- Algues vertes, poèmes (1948).
- Herpès, poèmes (1949).
- Les mains sur la table, poèmes (1950).
- Jacques Delamain chez les oiseaux (1954).
- A la courte échelle (1956).
NAP-2, p. 37.
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BOURREAU Léon,
Né à Josnes (Loir-et-Cher) le 5 janvier 1876.
Ecole primaire.
Paysan. Meunier.
Gaston DEPRESLE : Anthologie des écrivains ouvriers. Préface de Henri BARBUSSE. Paris, éditions Aujourd'hui, 1925. p.81
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BOURRILLON Henri.
Voir : HAMP Pierre.
BOURLARD Alphonse.
Voir : MALVA Constant.
* BOUTEFEU Roger.
Couvreur plombier. Berger d'alpage. Animateur d'un centre de formation professionnelle.
- Veille de fête (1950).
- Noël : minuit dans le temps, poèmes.
- Je reste un barbare (1962).
- Journal du barbare (1972).
Cahiers du Peuple, N° 2, pp. 3-5.
NAP-2, p. 38.
B. Cacérès : regards neufs sur les autodidactes, pp. 205-206.
R. Boutefeu : Je reste un barbare.
J. Prugnot, in "Entretiens", N° 33, p. 73.
"Plein Chant", N° spécial Feller, p. 6.
J. Cordier, Vital Broutout et alii : Littérature prolétarienne en Wallonie, p. 35.
MAINTENANT, N° 8. Janvier 1948. Éditions Grasset., pp. 107-108.
Les Cahiers du Peuple, revue de culture et d’expression populaire, N° 2., pp. 2-4.
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. p. 385.
PAGES CHOISIES
> Ecrire ! On a chaud. On a froid. Et, peu importe la sensation, on mijote dans la sueur. Le lyrisme vient à flot, vous investit, puis, brusquement, on est à sec. Un mot s'ajuste mal avec le précédent, sonne faux, traduit mal votre note intime. Il y a aussi Jacqueline, mes garçons. Ils veulent m'avoir un peu, me raconter leurs histoires. Je me laisse dérober quelques minutes, retourne au cahier, mais la diversion a fait fuir l'idée, puis les mots. On devient une pierre tombale. Aucun mot ne vient plus au jour. Il y a aussi les souvenirs chauds ou froids, non d'eux-mêmes, mais de ce que la mémoire veut en faire : de la verrerie cristalline ; une pichenette, elle tinte ; ou de la sciure humide et l'on est ensaché.. Cela, soit, mais ce que je n'arrive aps à accepter, c'est Pierre ou Paul qui viennent passer un moment et me prennent mon temps sans scrupules ; la plupart des amis qui nous rendent visite ignorent que j'écris, c'est vrai. Je me garde bien d'en parler. Nous sommes déjà catalogués dans les originaux, inutile d'ajouter encore ce défaut aux yeux des habitants des H.L.M.
(Roger BOUTEFEU, Journal du Barbare. Paris, Editions du Seuil, 1972, pp. 162-163).
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BOUVIER Alexis. - 1836 - 1892.
Né le 15 janvier 1836.
Décédé à Paris le 18 mai 1892.
Ouvrier ciseleur en bronze.
A partir de 1864 : romancier.
- Les pauvres (1870).
- Les soldats du désespoir (1871).
- Auguste Manette (1872).
- Les Drames de la forêt (1873).
- Le mariage d'un forçat (1874).
- La Canaille, poème.
- Chansons du peuple.
NAP-2, pp. 38-39.
Vapereau : Dictionnaire..., supplément, p. 15.
Gubernatis : Dictionnaire des écrivains, t. I, p. 391.
Vapereau : Dictionnaire... (6° édition), pp. 216, 1623.
"Plein Chant", N° spécial Feller, p. 9
Histoire de la Chanson Stéphanoise et Forézienne depuis son origine jusqu’à notre époque, par le Chansonnier plébéien J.F. GONON augmentée d’un avant-propos par J.B. Galley, d’une préface par Xavier Privas, d’une Introduction et des Mémoires de l’auteur… Saint-Etienne, imprimerie Coopérative « L’Union Typographique », 1906., pp. 369, 371
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. p. 313.
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BOUVIER Jeanne.
Décédée.
Couturière.
- La lingerie et les lingères (1928).
- Histoire des dames employées dans les PTT... (1930).
- Mes mémoires (1936).
- Les femmes pendant la Révlution.
- Deux époques, deux hommes.
NAP-2, p. 39.
J. Bouvier : Mes mémoires.
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* BOYER Abel. - 1882 - 1949.
Né le 7 août 1882.
Décédé à Beauvais le mai 1959.
A 13 ans : est embauché par un vétérinaire.
A 14 ans : apprenti maréchal-ferrand.
Effectue son Tour de France.
S'installe à Paris : forgeron-mécanicien.
Se retire à Beauvais.
- Traité de fauconnerie et d'autourserie (1948).
- Le Tour de France d'un Compagnon du devoir (1957).
NAP-2, p. 39.
B. Cacérès : Regards neufs sur les autodidactes, pp. 114-115, 181.
"Des gens du peuple", in NAP-4, p. 93.
MAINTENANT, N° 9/10, 1948. Paris, Éditions Grasset.p. 253
Les Cahiers du Peuple, N° 1, Novembre 1946. 12 rue des Saints-Pères, Paris (VII°) p. 89
Pierre CAMUSAT, Comprendre le monde du travail, Editions Gamma. Editions d’organisation, 1967. pp. 105, 113
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BOYER Adolphe Désiré. - 1803 - 1841.
Né à Lille en 1803.
Décédé (suicidé) à Paris le 17 octobre 1841.
Ouvrier typographe (surnommé "le père des ouvriers").
- Les conseils de prud'hommes au point de vue de l'intérêt des ouvriers et de l'égalité des droits (1841).
- De l'état des ouvriers et de son amélioration par l'organisation du travail ( 1841).
Panthéon de l'imprimerie, 10 février.
NAP-2, p. 40.
Vinçard : Mémoires épisodiques..., p. 236.
Cuvillier : Un journal d'ouvriers, pp. 60, 236, 272, 276, 285.
R. Billoux : Encyclopédie chronolique des arts graphiques, p. 125.
J. Prugnot : Militants d'autrefois : J.P. Gilland, in Cahiers du Peuple, N° 2, p. 94.
Edouard DOLLEANS, Histoire du Mouvement Ouvrier, tome I (1830 – 1871).Préface de Lucien FEBVRE. Paris, Armand Colin, 1936. p. 14, 69
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. pp. 38, 43, 44-49.
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BRASSY Robert. - 1910 - 1975
Né à Saint-Pierre-de-Corneille (Eure) le 15 octobre 1910.
Décédé le 19 septembre 1975
Fils d'un bûcheron et d'une fromagère.
Orphelin de père à 3 ans, de mère à 9 ans.
A 13 ans : apprenti serrrier.
En 1928 : manœuvre-couvreur. Chasseur au Casino, aide-monteur en chauffage central.
De 1937 à 1940 : ajusteur de fabrication.
Documentaliste d'entreprise.
Devenu sourd à la suite du service dans la marine.
- Petite musique (1946).
- Les merveilles du Ciel enseignées à la jeunesse.
M. Ragon : Les écrivains du peuple, p. 294.
NAP-3, p. 40.
Pages choisies :
> J'avais toujours aimé Ciska et il me semblait la connaître également depuis toujours. Je l'aimais comme je n'avais encore jamais aimé personne, me semblait-il ; elle me paraissait si différente des autres petites filles. Je n'aurais jamais osé soulever ses jupes pour voir... ou l'emmener dans les coins sombres pour l'embrasser, comme je n'hésitais pas à le faire avec la petite Cavelier. Je n'en éprouvais d'ailleurs nulle envie. En vérité, je n'avais jamais rien vu d'aussi gentil. Dans le vaste monde, il ne devait certaienemnt pas exister deux Ciska ; telle était, du moins, ma conviction. Aujourd'hui encore, quand je porte mes pas sur les chemins battus de l'autrefois, avec le fardeau des années mortes sur mes épaules lasses, il me suffit de penser à notre gentille Ciska pour la revoir d'une façon très distincte, c'est aussi un peu de poignant parfum de ma jeunesse qui revient que la petite fille tient par la main comem pour entrer dans la ronde;
"Nous n'irons plus au bois...
"Les lauriers sont coupés...
(Robert BRASSY, Requiem pour une enfance, in "Le Musée du Soir", N° 4 (juillet-septembre 1957M. Ragon : Les écrivains du peuple, p. 294.
NAP-3, p. 40.
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BRAUN Georges Joseph.
Cordonnier.
- Mémoires d'un ouvrier (1877).
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BRAZIER Nicolas
Marius BOISSON, Charles GILLE ou le chansonnier pendu (1820 – 1856). – Histoire de la Goguette. Paris, J. Peyronnet, 7 rue de Valois, 1925. p. 16
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* BERTELOOT René. 1933 - 2020
Voir dans le menu principal du site, la partie entièrement dédiée à cet auteur
Né à Ruitz (Pas-de-Calais) le 4 avril 1933.
Décédé à Saint-Etienne (Loire) le 6 mars 2020
Mineur de fond.
Métallurgiste (dans une usine de décolletage)
Travailleur de l'Etat.
Retraité.
Anima et imprima avec son frère Paul la revue "Le Musée du Soir".
Publia dans diverses revues.
- Mélaine (1987)Ed. D. Balland
- Contes du Septentrion, Ed. de l'A.P.L.O. version numérique)
- Pain d'alouette, et autres histoires de mineur, Ed. de l'A.P.L.O. version numérique)
- Charles GILLE, un vrai chansonnier et un vrai poète, dans PLEIN CHANT, n° 68) et Ed de l'A.P.L.O. version numérique)
- Les Navets du Diable (2005) Ed. de l'A.P.L.O. version numérique
- La Passion d'Amand (2006) Ed. de l'A.P.L.O. version numérique
- Contes de l'Archelle à joc (2006) Ed. de l'A.P.L.O. version numérique
- Contes d'Artois(2007) Ed. de l'A.P.L.O. version numérique
- Chroniques de la France vraiment profonde (2010) Ed. de l'A.P.L.O. version numérique
- Nouvelles (2010) Ed. de l'A.P.L.O. version numérique
- Mélaine - réédition - Ed. de l'A.P.L.O., 2022
- Contes et Nouvelles - Ed. de l'A.P.L.O. Tomes 1 et 2. Cette édition reprend, en version papier l'essentiels des Contes et Nouvelles déjà éditées, mais en version numérique, de façon fragmentaire: (Contes de l'Archelle à joc, Contes d'Artois, Pain d'Alouette, Chroniques de la France vraiment profonde, Nouvelles)
"Plein Chant", N° spécial Feller, pp. 10, 20, 33, 49, 51, 53, 69, 70, 78.
Marcel Ouint : Et la chanson alors !, "Cahiers Henry Poulaille, N° 1, p. 33.
J. Cordier, V. Broutout et alii : Littérature prolétarienne en Wallonie, p. 35.
Louis LANOIZELÉE, Souvenirs d’un Bouquiniste des quais de Paris.. Lausanne, L’Age d’Homme, 1978 pp. 70, 71, 72.
Cahiers Henry Poulaille, A l’école de la vie. N° 1. 1989. p.33
De l’Autogestion, théories et pratiques. Ouvrage collectif. Paris, éditions CNT-RP, 2013., pp. 155, 160, 161.
Constant MALVA, Correspondance (1931-1969), édition établie et annotée par Yves VASSEUR, préface de Michel
RAGON, postface de Jean PUISSANT, 2° édition revue et augmentée, Bruxelles, éditions Labor, 1985. pp. 7, 16, 17,
227, 228, 229, 259, 260.
Pages choisies :
Ils poussaient la porte pleine qui traînait un peu, dont le timbre aigrelet les trahissait, et entraient dans la recette où l’on ‘avait semé du sable frais sur le carrelage jaune à chiures grenat. Le buraliste se tenait derrière son guichet, une manière de brèche soigneusement taillée dans le grillage qui, scindant la pièce, maintenait les clients à l’écart de ce qui s’y vendait. Tout y était imprégné de l’odeur piquante du scaferlati. Grand-mère Virginie et Mélaine passaient à la cuisine sur un geste du buraliste, qui les y rejoignait une fois servi le client dont la tête s’encadrait dans le guichet. Les jumelles, pour tourmenter Mélaine, profitaient de ce qu’on réclamait leur père en tapotant d’un doigt contre le grillage, ce qui se produisait encore assez souvent. C’était un chiqueur qui voulait pour quelques sous de tabac de rôle, ou un oiseau de passage qui demandait une feuille de papier timbré, ou encore la servante du curé qui sortait son mouchoir en payant de quoi priser. Et Mélaine subissait en silence les sarcasmes des deux poisons, durant les heures interminables des conversations sans pause, où Grand-mère Virginie n’eût jamais toléré qu’il pût rien saisir des propos échangés.. Le marché avait son mendiant attitré. Depuis des années, tous les vendredis, le miséreux arrivait avec les premiers forains. Il s’asseyait au même endroit de la première marche de l’escalier, qu’on lui réservait, à la gauche d’une sébile d’un modèle confiant. Puis, vous exposant deux jambes à ce point appareillées qu’elles inspiraient l’admiration ou la pitié deux sentiments allant jusqu’au gousset il psalmodiait, inlassable, durant de longues heures, en détachant soigneusement chaque syllabe sans changer jamais un seul mot: __ Pre-nez pi-tié pas-sants siou-plait d’un pè-re de fa-mille in-firm’ soiu-plait ! Mer-ci bien, sieudames! Et des mains allaient à la sébile cabossée, la pièce de nickel serrée fortement entre deux doigts jusqu’au moment de choir... De voir plus malheureux qu’eux, implorant un sou de sa voix monocorde, les réconfortait, ces malheureux au coeur simple qui, de pouvoir donner, éprouvaient le furtif sentiment d’une certaine aisance... Lydie ne blâmait pas les charitables; elle les plaignait, déplorant qu’on pût aussi légèrement se dessaisir du moindre liard. Et, chemin faisant, elle exposait gravement à Mélaine comment se comporter avec bon sens dans ces cas-là. Ses propos eussent facilement converti l’enfant, pour autant qu’il ait risqué quelquefois de se sentir quelque maille bien à lui. D’ailleurs, si l’occasion lui avait été donnée un jour de quelque innocente dépense, il serait allé droit au rayon « bazar » des « Galeries Artésia» qui ouvraient, sur le chemin du retour, des portes vitrées si larges qu’on ne pouvait éviter d’y entrer. L’étonnement des chalands venait de ce qu’on y trouvait, sans mettre un pied dehors, l’espadrille et la côte d’agneau, la lessiveuse en tôle galvanisée et le gras de boeuf qui blondirait les frites, la taie d’oreiller et le jeu de cartes. Dans un coin, à dix mètres du bar où les consommateurs perchés sur leurs sièges curieux prenaient des airs d’aigrettes au repos, Mélaine savait des toupies à quelques centimes. Depuis longtemps, il rêvait d’une toupie, tournée dans le buis, et qui serait bien plus qu’un jouet: une compagne, qu’il emporterait toujours sur lui, comme faisaient Alfred, et Fernand, et Germain, et tant d’autres. Il lui réserverait cette poche de sa culotte, celle de droite, où il porterait si souvent la main qu’elle n'en pourrait plus choir. Avec un canif qu’il emprunterait, il graverait ses initiales, au plus charnu de la panse, afin qu'il la pût distinguer d’entre toutes. Dix, vigt fois, cent fois par jour d’ennui, il enroulerait soigneusement le lacet de coton, à partir du bas où l'on place le noeud; puis, la toupie ainsi préparée, il la ferait tourner si vite et si rond, qu'elle en ronronnerait, qu’elle en ronflerait. Naturellement, il n'aurait pas pour compagne une boule qui s'affolle, sitôt lâchée au sol. Par moments, il la saisirait en pleine giration, le majeur et l'annulaire écartés prestement engagés sous la pointe, puis il la reposerait ici, ou là, la reprenant toujours avant qu'elle vint à se lasser. Enfin, quand il pourrait lui faire suffisamment confiance pour s'y risquer, il provoquerait les meilleurs du coron, Tadeusz ou Francis, ou Fernand, pour jouer à qui choquerait au plus sûr. Et sa vaillante toupie tournerait encore que les autres giseraient sur le flanc, vaincues... cette boule de poils douillettement installée dans une manne d’osier, Grand-mère Virginie haussa les épaules. La bête ne vivrait pas, privée de sa mère, et il était hors de question de la porter à téter. Tout au plus tiendrait-elle quelques jours. Mais Mélaine ne l’entendait pas de cette oreille! Pris d’affection pour le rescapé, il se sentait décidé à tout pour le sauver défiitivement. Il obtint de Lydie de couper un de verre de lait, qu’il chercha à donner à la cuillère au chaton encore aveugle. Peine perdue ! Impuissant, et découragé, il allait pleurer quand il se souvint avoir vu Josiane se servir de ces minuscules biberons qu’on vendait us de bonbons à l’anis. Tenant entre ses bras d'enfant chétive une poupée de son, la petite voisine affirmait en gestes tendres sa vocation maternelle. Le biberon minuscule avait frappé Mélaine : il le lui fallait, à présent ! La rusée utra fort exigente; il se soumit à toutes ses conditions. Elle lâcha d’abord son prix sans hésiter : un pot de sirop de sucre. Mélaine le déroba sur-le-champ dans le garde-manger. Elle voulut alors, puisqu’aussi bien l’heure approchait de ressiner, qu’on ajoutât au prix un chanteau coiffé d’une franche cuillerée de confiture de rhubarbe. Pour lui céder, Mélaine se priva de goûter, ce soir-lâ. Au moment d’abandonner le biberon, elle réclama encore une barre de chocolat. Ce serait sa dernière exigeance. La survie du chaton passait avant tout, et Mélaine courba encore l’échine. Marché fut alors conclu. Dès les premières tétées, on vit que le petit animal serait sauvé. Mélaine en éprouva une des joies les plus pures de son enfance. Il se soucia alors de donner un nom à son protégé. Ce fut tôt fait. Il l’appellerait Landry. Le chaton s’y fit d’ailleurs très vite. Très vite aussi, Mélaine et Landry firent une paire d’amis, inséparables et complices. Les matins, Landry attendait l’enfant en bas des escaliers de l’étage. Aux premiers pas de l’enfant sur le plancher, Landry sautait de sa corbeille et, sitôt que s’ouvrait la porte, il se frottait aux jambes de son ami, ronronnant, le dos rond, la queue en trompette. Mélaine n’aurait pu faire un pas de plus. Sur un signe de lui, Landry sautait sur son épaule où il s’étirait, ronronnant de plus belle. Landry, grandissant, s’enhardissait. Il savait quand attendre Mélaine revenant de l’école, et il s’aventurait jusqu’à l’angle du coron ; là, sitôt qu’il le voyait, il lui faisait fête. Cette grande amitié amusait les voisins. Grand-mère Virginie, quand on lui en parlait, disait invariablement: — C’est Saint Roch et «sin quien»! L'insupportable situation dura jusqu’en juillet. Un midi, en posant la platée de Beauvais sur la table, Lydie lâcha tout de go: — Fernand commencera à travaiuller lundi. Après un temps de silence, Grand-mère Virginie risqua: — Le petit Gaston, vous savez bien... Enfin, Gaston Rendu.. .est inscrit au petit séminaire pour la rentree... Personne ne releva parole. Grand-mère Virginie regretta, d’un plissement des lèvres, d'avoir parlé trop tôt. Jusqu’à la fin du repas, il ne fut plus questionque de Fernand, sur qui Lydie se laissa, presque sans le vouloir, aller à quelques éloges. Elle se surprit même une aile de canard à la main, l’ayant acceptée par pure distraction, tant la passionnait ce qu’on disait de Fernand. La pensée qu’une mère pût compter sur un fils bien raisonnable réveillait en son coeur quelque secret espoir jamais entièrement détruit, et qui paraissait lui rendre un peu de cet appétit disparu depuis des mois d’insurmontable chagrin. Hilaire voulut savoir dans quel puits descendrait le galibot Grand-mère Virginie, qui savait comment racheter ses propos inconvenants, s’intéressa brusquement au salaire et à des détails matériels que Lydie lui fournit bien volontiers. Plus indifférent et égoïste que jamais, Mélaine ne demanda rien, et ne manifesta de visible intérêt que pour une pomme de terre qu’il faisait voyager dans un peu de sauce, du bout de sa fourchette. Le nom de Fernand fut, dès lors, de tous les repas. Le jour de sa première descente dans la mine, Lydie courut aux nouvelles; elle resta partie plus d’une heure. Le soir, elle desservit la table plus tard que d’habitude; elle n’avait pu tout dire en mangeant. Elle s’était animée en parlant, et voilà que lui revenait quelque couleur aux pommettes. Mélaine, précisait-elle avec une touchante délicatesse, ne devrait pas se sentir visé par ce qu’elle dirait. La vie se faisait assez bizarre pour réserver aux uns et aux autres des destinées différentes. Mais pouvait-elle résister au plaisir de voir un petit gars comme Fernand affronter l’avenir avec un aussi confiant sourire? Car elle se trouvait chez lui, au moment même oû il rentrait de la mine, oû il avait effectué sa première journée. Elle l’avait vu, et pouvait donc en parler. Fernand était heureux comme un roi. Il avait mangé de bon coeur, et avait même refusé d’aller s’allonger un quart d’heure. Il avait raconté à quoi l’avait occupe: on pouvait voir, par là, qu’il n’est pas bon de dramatiser. Les mineurs ne travaillaient plus comme des bêtes (« Dans le temps, je ne dis pas... »), et s’il fallait penser aux accidents, on n’en sortirait jamais plus. Mélaine fit encore le sourd: au point oû il en était, pensait-il... Hilaire trouva qu’aussi touchant que fut son enthousiasme, Fernand n’avait jamais fait que son devoir: Je travaille bien, moi, lança-t-il... Grand-mère Virginie, dont on ne pouvait dire Si les tics qu’elle ne put contenir trahissaient l’impatience ou la satisfaction, bredouilla quelques mots qu’on n’osa lui faire répéter, et grimpa dans sa chambre. Lydie ne jurait donc plus que par Fernand. Je viens de voir partir Fernand, disait-elle, comme parlant du temps, à Grand-mère Virginie qui revenait de la messe ; j’ai failli ne pas le reconnaître. Il avait un costume tout neuf.. .C’est vrai qu’il travaille, maintenant... Un autre jour, rentrant du marché: J’ai croisé Fernand, faisait-elle, s’adressant àHilaire pour une fois en sang frais. C’est incroyable comme il a pu changer! Il s’est bougrement développé. On voit bien que le travail ne lui fait pas de tort. Mélaine n’y tenait plus. Il choisit, pour sa reddition, un midi où Grand-mère Virginie, dont il flairait le piège, était en visite. C’est bon, fit-il simplement, fixant son assiette. C’est bon : moi aussi, j’irai travailler Hilaire se montra légèrement surpris. Lydie, que la victoire rendit à la santé, acquiesça sans un mot. Il lui suffisait d’avoir gagné René BERTELOOT Mélaine,Ed. Balland, 1987 Le bruit courut alors aux Ambrettes qu'un incendie s'était déclaré au Terrier,Clovis Martagon, déjà en chemise, parla bien fort de malveillance, car il lisait régulièrement la presse locale qu'on lui prêtait. On voulut appeler les pompiers, sans savoir au juste où ni comment les joindre. Clovis Martagon, toujours à son idée, proposa d'avertir les gendarmes, mais sa femme lui rappela que c'était dimanche. Geignant que le monde devenait fou, il regagna le lit étroit et profond, le lit séculaire dans la rassurante tiédeur duquel s'était perpétuée la lignée. Comme par un fait exprès, le Milou avait à peine fait cinquante mètres qu'il se trouva nez à nez avec l'innocent des Bruyères, le Ch'ti Fanon, C'était un échassier boutonneux, ombrageux à chercher noise pour le dessin d'un sourire, et habitué à n'en faire qu' à sa guise pour avoir découragé ses parents à l'atteler jamais à quelque besogne suivie.... Les quelques exemplaires jetés par Marcellin à l'heure habituelle n'avaient pas trainé sur le comptoir. -- C'est bien la première fois que je manque à la vente, avait soupiré Marie. Des gens dont on n'aurait jamais cru qu'ils sachent lire avaient voulu leur Télégramme, Pour la deuxième fois dans l'histoire du canton, le Drien était descendu l'acheter pour son maître Joannès Canodan. Toute la journée, on évoqua la triste fin de Jean-Baptiste Marrube. Laquelle avait bien du mal à passer puisque Marie Courtine avait débité six fois plus de canons qu'en temps ordinaire .... René BERTELOOT Les Naverts du Diable, 2007, Ed. confidentielle non commercialisée à 50 exemplaires >Zidore le facteur colporta la nouvelle le mardi matin. Distribuant les premiers plis à gestes amples, il houpait les récipiendaires ébahis et leur annonçait d'un trait, rouge du plaisir d'apprendre : -- Ça y est ! Notre Cheviotte en question est entré chez Modesse... Peu réagissaient au nom de Cheviotte, auquel le bourg ne s'était pas encore fait. Mais lui insistait, tapant même du pied quand l'interlocuteur n'y mettait pas du sien. Le genièvre de huit heures lui donnait l'assurance et le verbe des prophètes : -- Voyons, Douarre, ne fais pas l'âne ! Je te parle de l'autre-là, qui s'est installé au Solier. Et Douarre voyait mieux, maintenant : -- Ah ! Bon ! Et il serait entré chez Modesse ? -- C'est comme j'ai l'honneur ! Et je sais de quoi je parle, puisque je suis témoin de ce qui s'est passé... Et Douarre faisait entrer l'homme qui avait vu. Pour discuter de choses à ce point importantes, il ne pouvait le laisser dehors, appuyé contre la barrière du courtillage, un pied posé sur la bordure pour que le sac pèse moins. Zidore n'attendait même pas qu'on lui ait servi son petit verre : -- Aussi vrai qu'il y a un Dieu au Ciel !, faisait-il, la main sur le cœur, l'air digne et grave du juste qui va déposer au prétoire, — le gaillard est entré chez Modesse ! Oui monsieur ! Il y est entré ! Je l'ai vu. J'y étais... Ainsi engagé, personne ne le laisserait plus reculer. C'était bien ce qu'il souhaitait : -- C'était hier, vers cinq heures, commençait-il. Vers cinq heures, donc, Amand avait poussé la porte de la Chope. L'estaminet était vide, si l'on excepte Zidore attablé à sa place habituelle devant son petit verre ; mais l'arrivant ne pouvait le remarquer. Torine-à-grugelles était à plonger quelques verres en attendant la sortie des bureaux. Amand était allé s'accouder au comptoir, comme font les oiseaux de passage avares de leur temps, qui avalent leur verre d'un trait et paient aussi-tôt, sans plus demander des nouvelles qu'en donner. Vite, Torine avait rejoint Modesse à la cuisine : -- C'est l'autre, avait-elle chuchoté. -- Qui ça, l'autre ? -- Ben l'autre, tiens ! Celui du Solier ! -- Allons, bon ! J'arrive. Et Modesse voulut servir l'homme en question, toujours accoudé, mais sans paraître plus pressé que le percepteur à remettre les impôts. Il fit tout de suite mauvais effet au facteur en demandant une chope ordinaire, comme n'importe qui : n'oublions pas, — expliquait-il — qu'on fait la bière avec de l'eau... Sa bière — celle brassée par M. Edouard, bien entendu — sa bière, Amand la but d'un air distrait, cependant qu'avec des manières affables, Modesse cherchait à le faire parler. L'interrogé, certes, n'esquiva aucune question. Mais il avait répondu si vaguement, et avec une politesse si appuyée, que le rusé avait été vite découragé. Il n'en savait pas plus que les autres. Mais il fit contre mauvaise fortune bon cœur, en commerçant avisé, ne négligeant rien pour que son interlocuteur se sentît à l'aise. Fort bien lui en prit, comme on le verra plus loin. Donc, tout en buvant et devisant, notre Amand s'était installé à la manière de ceux dont tout porte à croire qu'ils ne sont nés que pour boire au comptoir. Et voici qu'il ne cessait de fixer le mur du fond de la salle, blanc et nu. Quand il eut vidé sa chope, il dit, montrant du doigt le mur immense de nudité : -- Cette place est tout indiquée pour une peinture... -- Mon pauvre monsieur..., soupira Modesse. -- Ne trouvez-vous pas que ce grand mur est trop nu et qu'un tableau y serait du plus bel effet ? -- Bien sûr que si, mon bon monsieur, et l'idée nous en est même venue, au début que nous étions installés ici. Seulement, voilà : nous ne roulons pas sur l'or... Amand, le doigt accusateur, désignait à tous, et à Modesse d'abord, la consternante stupidité de cette trop grande surface trop blanche. Il n'écoutait pas. Il poursuivait son idée, imaginant à haute voix : -- Il prendrait du bord de cette table, là, et irait jusqu'au dos de la troisième chaise. La hauteur à l'avenant. Avec un ciel qui occuperait tout ça... Car des ciels comme les nôtres, pour qui sait regarder, il faut aller loin pour en trouver de semblables... -- Je ne dis pas... Je ne dis pas..., se lamentait doucement Modesse, qui voyait déjà le tableau meublant la salle à boire et attirant des curieux. Je ne dis pas... Seulement : peut-on peigner un diable, qui n'a pas de cheveux ? Les peintres ne se gênent guère pour les faire payer, leurs coups de pinceau... Amand s'était tu un moment, dessinant de ses mains des formes et des formes... Et comme le tenancier poursuivait ses pleurnicheries, il y coupa court d'un bon rire : -- Mais qui vous parle d'argent, tavernier ? Je vous dis ceci, moi : si vous êtes d'accord, et vous l'êtes, je vous le peins, ce tableau. Sans qu'il vous en coûte autre chose qu'un merci si vous êtes satisfait. Tenez, je puis commencer jeudi, si vous n'y voyez pas d'inconvénient... Torine, qui s'était rapprochée dès qu'il fut question de ne rien payer, vint dire ses craintes de femme d'intérieur : -- Mais si, d'aventure, vous ne vous en sortez pas comme vous le pensez, le mur, qui a été repassé au ripolin l'an dernier... -- Dans ce cas, madame, je m'engage à vous rendre le mur intact. Je vous en donne ma parole. -- Si c'est ainsi, je n'ai rien dit... Modesse voulut marquer que le marché était conclu : -- Monsieur Cheviotte, vous me permettrez... -- Je vous en prie, laissez là le monsieur Cheviotte. Le monsieur me va comme un gant à la patte d'un ours. Appelez-moi Amand. -- Volontiers. Et moi, c'est Modesse, comme pour tout le monde. Je disais donc : Amand, vous permettrez bien que je vous offre la chope de bienvenue ? -- Je vous remercie, Modesse. J'essaie d'user de tout en n'abusant de rien. La bière d'ici est une bonne chose, mais qui fait perdre la tête aux assoiffés sans prudence. Les occasions ne manqueront pas... Quand je reviendrai, avec mes pinceaux et mes boîtes. Tenez : nous sommes lundi ; disons jeudi, en fin d'après-midi. Pareil secret brûla la langue de Torine. Et, même, celle de Modesse. Ceux du village que Zidore n'avait pu atteindre au cours de sa tournée furent renseignés par les tenanciers eux-mêmes. Le mardi, à quatre heures de relevée, la nouvelle avait été plus efficacement répandue que si on avait commis le garde champêtre à la bachiner. Le bourg vécut deux jours de révolution. Car on aurait tout vu au pays. Un étranger, de la bouche de qui oncques ne put-on arracher le moindre propos, entrait à la Chope sans crier gare. Et voilà qu'un quart d'heure plus tard, Modesse et lui étaient à tu et à toi. Et, mieux, il y viendrait quand bon lui semblerait, et ferait ce qu'il voudrait sur les murs. Pauline et Jarmaine, premières victimes, se signaient en y pensant. On parla naturellement beaucoup dans les chaumières ; de l'avis général, Zidore ayant été témoin historique de la scène, cachait des choses, et Modesse ne disait pas tout ce qu'il savait. Ce n'était pourtant pas faute d'en dire ! Croisant Abel Voisin, le garde champêtre coiffa son képi et mit le porion en demeure de parler, sans dérobade, de son ouvrier. -- Que voulez-vous que je vous dise?, répondit-il. C'est un ouvrier courageux, et honnête, et qui ne fait jamais parler de lui. La boutade déplut au bachineur : -- Au travail, peut-être. Mais ce n'est pas le cas au village, remarqua-t-il, acide. Le porion mordit aussitôt : -- Certainement ! Pour cette bonne raison qu'au fond de la mine, il n'y a pas de garde champêtre pour l'emmerder ! Toujours est-il qu'Amand poussa la porte de la Chope sur le coup de cinq heures, et bien le jeudi, comme il l'avait annoncé ! Il alla directement au comptoir à la manière des familiers, eut un bonjour poli pour Torine et une poignée de main pour Modesse. Après quoi, il posa sur un bout de table son nécessaire à peindre. Seulement alors, il feignit de découvrir qu'ils étaient plus d'une trentaine à l'attendre, attablés depuis le début de l'après-midi pour ne pas le manquer. Il y avait là Zidore, l'inévitable Zidore, et puis Lampyre, et Pipiche, et Médée le bernotier : des habitués, ceux-là. Et puis, le garde champêtre qui avait soigneusement posé son képi près de sa chope, et venu là comme pour témoigner officiellement de ce qui allait se produire. D'autres, enfin, des curieux qui n'étaient pas entrés chez Modesse depuis la fin de la guerre, ou pas assez hardis pour passer outre à la volonté de leur irascible moitié, mais à qui les heures historiques vécues à l'enseigne de la Chope affermissaient le tem-pérament. Tous ces gens étaient venus pour voir officier Amand, selon ce qui avait été annoncé ; mais lui, Amand, fit un signe qui voulait dire : -- Non, non, je vous en prie, ne vous dérangez pas pour moi. Excusez-moi, j'ai un peu de peinture à étaler, mais faites comme si je n'étais pas là. Je n'en ai pas pour longtemps ; et je vais m'efforcer de vous gêner le moins pos-sible. Puis, il prépara ses couleurs, et l'on fit cercle autour de lui. Des pieds furent écrasés, mais ce qui se passait méritait quelque sacrifice. Sur un geste de l'officiant, l'assistance dut reculer. Amand exigeait l'accès libre au mur lessivé de la veille. Il porta le premier coup de pinceau dans un silence religieux dont on n'aurait jamais cru capable ce braillard de Lampyre. Et même Pipiche qu'une alimentation trop riche rendait bruyant, contint ses flatulences. Ceux qui le pouvaient burent sans faire claquer la langue. Torine se retint de plonger. On aurait entendu une puce sauter d'un corps à l'autre. Le silence dura deux heures que personne ne vit passer. Des formes naquirent alors. Amand avait dû monter sur une table pour créer à l'aise. Fasciné, le garde champêtre tirait la langue, s'appliquant à ne rien perdre du trait. Les poils du pinceau se courbaient quatre ou cinq fois, pas plus, au même endroit. D'un simulacre d'arbre naissait un saule, ou un hêtre, selon la volonté de l'artiste. Un cri léger rompit l'enchantement : -- On dirait qu'on voit l'oiseau s'envoler..., dit Tavie l'Archelle. -- Quel oiseau ? Où ça ? objecta le garde champêtre, dans un réflexe de toute sa nature confite dans la suspicion. -- Là, je vous dis ! ..., soutint-elle. Dans le ciel, évidemment... On voulut voir. On approcha de l'œuvre ébauchée. Zidore, en se levant, renversa la chope de Pipiche, qui n'osa se plaindre en de si graves circonstances. -- Où ça, l'oiseau ? questionna le chœur des hommes. -- Sur la gauche. On a l'impression qu'il vient de se poser à l'instant sur cet arbre. Regardez donc comme moi... Le chœur demeura incrédule. Amand intervint : -- Là, n'est-ce pas ? Il désignait une tache sombre. -- Oui, en effet... Amand sourit, d'un petit air entendu. -- C'est juste, confirma-t-il. Modesse profita de l'occasion pour montrer un peu d'importance. -- Si Tavie en parle, c'est qu'elle l'a vu ! Le chœur des sceptiques confirma n'avoir rien vu. Amand reprit son sourire étrange : -- En effet, fit-il d'un ton amusé. Mais il est bien normal que vous ne voyiez rien... -- Tavie a des yeux tout neufs, lança Modesse. -- Il s'agit bien des yeux, grommela Amand. Mais personne ne sembla l'entendre. -- Toute peine mérite salaire, lança Modesse à Amand, en lui tirant une chope. -- Ce n'est pas de refus, fit Amand en nettoyant sa palette. Dans ce cas, j'arrêterai là pour ce soir. A chaque jour suffit sa peine, n'est-ce pas ? Pour bien marquer combien le temps avait passé vite, Torine fit observer qu'elle allait préparer le repas du soir. Malgré cela, l'artiste prit tout son temps pour boire. A croire qu'il trouvait la bière trop amère. Mais ce n'était pas ça. Il paraissait absent et, cependant, ses yeux brillaient d'un éclat peu ordinaire. Les curieux partis, Zidore resta encore un moment, un petit verre devant lui, dans l'espoir d'apprendre du nouveau. Mais il fut déçu. Amand revint le lendemain, et les jours suivants. Pendant dix après-midis, il peignit, maître de son pinceau, devant le même aréopage attablé. Et puis, un soir, le tableau sembla sortir de lui-même du mur. Il sembla même s'animer. Il dut s'animer, puisque Pipiche entendit l'eau du moulin. Il le dit à plusieurs reprises. Il était incapable de mensonge, tout le bourg le savait. Pourtant, on n'en fit pas cas, car Pipiche, ma foi, c'était Pipiche.
René Berteloot, La Passion d'Amand, Editions de l'A.P.L.O. en format numérique
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BERTHAUD L. A. - 1810 - 1844.
Né à Charolles (Saône-et-Loire) en 1810.
Décédé en 1844
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Ouvrier.
NAP-1, p. 22.
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Histoire de la Chanson Stéphanoise et Forézienne depuis son origine jusqu’à notre époque, par le Chansonnier plébéien J.F. GONON augmentée d’un avant-propos par J.B. Galley, d’une préface par Xavier Privas, d’une Introduction et des Mémoires de l’auteur… Saint-Etienne, imprimerie Coopérative « L’Union Typographique », 1906., p. 105.
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BERTHIER Joseph. - 1879 - 1916
Né à Josselin (Côtes-du-Nord) le 11 juiller 1879.
Tué à la guerre, à Sailly-Sallisel, le 15 novembre 1916.
Apprenti bijoutier à Paris
- Marie-Rose la sinistrée (1910).
- Le Consentement, comédie en 1 acte, en collaboration avec son frère Auguste (1912).
- Contes bretons (1912).
- Jean-Louis, vie d'un orphelin (1913).
NAP-1, p.. 22.
NAP-11, p. 201.
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BERTIN Alfred. Italien 1897 - ….
De son vrai nom : JORIOT Alfred.
Né à Pontarlier, le 19 septembre 1897.
Fils de plâtrier.
Aide-comptable, correcteur d'imprimerie.
NAP-1, p. 23.
NAP-6, p. 156.
J. Prugnot, in Entretiens N° 33, p. 70.
A Contre-courant, revue mensuelle de littérature et de doctrine prolétariennes. N° 4/5. Octobre-novembre 1935., pp. 66-72.
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE.
Bassac, <Plein Chant, 2016. p. 38°.
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Charpentier.
Rédacteur à L'ATELIER.
Cuvillier : Un journal d'ouvriers..., p.279.
NAP-1, p. 23.
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BERTRAND Louis (Philippe) Belge 1856 - ....
Né à Molenbeck-saint-Jean le 15 janvier 1856
Fils d'un ouvrier marbrier.
Vendeur de journaux, apprenti marbrier, ouvrier marbrier. Libraire.
Chef du sevice "expéditions" du journal LA REFORME.
A dirigé : LA VOIX DE L'OUVRIER.
Collabora au PEUPLE.
- La Belgique en 1866 (1886).
- Le logement en Belgique.
- Le Parti Ouvrier Belge et son programme (1886).
- Ernest Solvay.
- Histoire de la coopération.
- Histoire du socialisme et de la coopération en Belgique.
- Souvenirs d'un meneur socialiste.
NAP-1, p. 23. Gubernatis : Dictionnaire des écrivains, t. I, p. 287.
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BESSON Eugène 1847 - ....
Né à Tence (Haute-Loire) en 1847.
Ouvrier menuisier.
NAP-1, p. 23. Gubernatis : Dictionnaire des écrivains, t. I, p. 287.
Histoire de la Chanson Stéphanoise et Forézienne depuis son origine jusqu’à notre époque, par le Chansonnier plébéien J.F. GONON augmentée d’un avant-propos par J.B. Galley, d’une préface par Xavier Privas, d’une Introduction et des Mémoires de l’auteur… Saint-Etienne, imprimerie Coopérative « L’Union Typographique », 1906., pp.156-161.375, 434, 438.
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BEUGÉ Louis-Antoine. Français 1822 - 1912
Né à Reims, le 17 septembre 1822.
Décédé à Reims le 3 mai 1912.
Fils d'un ouvrier tisseur.
Ouvrier tisseur à Reims
- Le pilier tremblant de Saint-Nicaise.
NAP-1, p. 24.
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* BEUZEVILLE Charles. - 1812 - 1885.
Né à Rouen le 1° février 1812.
Décédé à Rouen le 9 septembre 1885.
Orphelin de père à 2 ans.
A 12 ans : apprenti potier. Son beau-père (ancien militaire) lui enseigne la lecture et l'écriture.
Potier d'étain à Rouen.
Connut Théodore Lebreton.
- Les fleurs du chemin.-
- Les petits enfants (1832).
- Un quart d'heure de veuvage (1842).
- La famille Ritaine en 1698 et 1843, vaudeville (1843).
- Spartacus, tragédie (1844).
M. Boisson : Charles Gille, p. 13.
NAP-1, pp. 24-25.
J. Prugnot : La littérature ouvrière, in Maintenant, N° 9/10, p. 240.
B. Cacérès : Regards neufs sur les autodidactes, p. 100.
G. Duveau : La pensée ouvrière sur l'éducation, pp. 291, 294, 295, index.
G. Sand : Préface à "Le Chantier" (Poncy), p. 7.
J. Follain : Préface à Mémoires d'un compagnon (Perdiguier), p. XVI.
A. Viollet : Les poètes du peuple au XIX° siècle, pp. 197-210.
Magu : Poésies nouvelles, pp. XXXVII, 175.
P.-A. Löffler : Chronique de la littérature prolétarienne..., p. 62.
M.Ragon : Histoire de la littérature ouvrière, pp. 71, 74.
Normandy-Poinsot : Les poètes sociaux, p. V.
P.A. LOFFLER, Chronique de la littérature prolétarienne française de 1930 à 1939. Rodez, Subervie, 1967.p.62
Les Poètes sociaux. Anthologie de poésies sociales, par Georges NORMANDY et M.C. POINSOT. Paris, Louis Michaud, s.d., p. V.
MAINTENANT, N° 9/10, 1948. Paris, Éditions Grasset., pp. 240, 245, 247.
Marius BOISSON, Charles GILLE ou le chansonnier pendu (1820 – 1856). – Histoire de la Goguette. Paris, J. Peyronnet, 7 rue de Valois, 1925. p. 13
Georges WEIL, Histoire du mouvement social en France (1852-1902). Paris, Félix Alcan, 1904. pp. 14, 26, 41.
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Chemisier.
A.Kriegel : Les internationales ouvrières, p. 12.
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Maçon.
Vit dans la Drôme.
A publié plusieurs recueils de poèmes.
- Le Rêve de Marie, poèmes.
- Ma Part animale, roman.
... Un choix dans le fonds d'Yves Bichet, in Le Monde du 24.O6.95, p. X.
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* BILLAUT (Maître Adam -) Français 1606 - 1662
Né à Nevers le 31 janvier 1602.
Décédé à Nevers le 19 juin 1662.
Né de parents pauvres,paysans.
Apprit tout juste à lire et à écrire.
Menuisier à Nevers.
Surnommé : " le Virgile du rabot".
- Les Chevilles de Maître Adam (1644).
- Le Villebrequin de Maître Adam ( 1662).
- Le Rabot de Maître Adam (n'a pas été publié).
- Oeuvres, réimprimées en 1806.
J.B. Alexis-Durand : La Forêt de fontainebleau, notice, p. XXIV.
NAP-1, p. 25.
B. Cacérés : Regards neufs sur les autodidactes, p. 22.
P. Dezobry : Dictionanire de biographie, p. 302.
J. Bruyère : Histoire litéraire des gens de métiers en France, pp. 116-117.
G. Sand : Préface à "Le Chantier" (Poncy), p. 8.
NAP-11, pp. 310, 317, 320.
France Vernillat : Dictionnaire de la chanson française, p. 36.
Michel RAGON : Histoire de la littérature ouvrière du moyen âge à nos jours. Préface par Edouard Dolléans. Paris, Editions Ouvrières, « Masses et Militants », 1953.pp. 42,44
Jean BRUYÈRE, Histoire littéraire des gens de métier en France. Paris, Jouve, 1932. p. 205
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE.
Bassac, <Plein Chant, 2016. p. 313.
Pages choisies :
L'avenir des enfans, le souci du ménage,
La crainte de jeûner sur la fin de mon âge,
Ont tant d'autorité sur ma condition,
Que mon ame n'a plus aucune ambition,
Qu'à borner seulement mes desirs de l'envie
De vivre en menuisier le reste de ma vie ;
Suivant du rossignol l'usage et les leçons,
L'abord de mes petits a fini mes chansons.
Puis, que pourrais-je dire en ce siècle de guerre,
Où le sang tous les jours désaltère la terre,
Où la peste, le feu, la famine, le fer,
Traitent les innocens des peines de l'enfer ;
...........
Je n'aime à voir le sang qu'en la couleur des roses,
Et le chant d'un vieux coq, à la pointe du jour,
Me plaît mille fois mieux que le bruit d'un tambour ;
Le souffle d'un zéphyr, le frais d'une fontaine,
L' émail dont la nature embellit une plaine,
Le silence troublé par le bruit d'un ruisseau,
Un rocher qui répond au babil d'un oiseau...
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BILLOUX René.- 1870 - ....
Dit : BEN BIL.
Né à Dijon le 22 janvier 1870.
1879 : est placé dans un orphelinat. Y apprend l'agriculture, le jardinage, la couture, l'imprimerie.
1889 : quitte la maison religieuse.
Sans travail. Exerce divers métiers. Typographe pendant trois ans dans différentes villes.
Passe 9 ans à l'étranger.
A écrit divers ouvrages sur la typographie.
- Encyclopédie chronologique des arts graphiques.
R. Billoux : Encyclopédie chronologique des arts graphiques, p. 124.
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BIZEAUX Eugène
Né le 29 mai 1883 à Veretz (Indre et Loire) (sur la rive gauche du Cher).
Mort à 106 ans le 16 avril 1989 à Tours.
Vigneron, poète, chansonnier anaechiste.
Petit-fils de vignerons.
Fils d’un vigneron et d’une couturière.
A 13 ans, quitte l’école primaire, aide son père dans les travaux de la terre.
Rime quelques quatrains à l’école primaire.
A 14 ans, placé chez des bourgeois.
De 15 à 18 ans, ouvrier agricole.
De 18 à 25 ans : ouvrier vigneron
A 35 ans, s’établit vigneron-apiculteur à Veretz.
Cultive ses vignes jusqu’à 90 ans
Fit partie du groupe de « La Muse Rouge » avec Gaston Couté et Aristide Bruand. Ami de Pierre Melet.
Collabora à : La Muse Rouge, Le Luth français, L’Idée libre, Le Libertaire, Hors du troupeau, Les Réfractaires
- Balbutiements. Verrues sociales. Croquis de la rue (préface de Han Ryner, bois gravés de Germain Delatousche).
-Paternité. Hommage à Paul-Louis Courier. La Muse au chapeau vert (préface de Paul Guth, dessins de Touchagues).
-Recueil de chansons (musique de F.-L. de Cardebus).
Disques. Entre la vie et le rêve. Les Sanglots étouffés.
G. Depresle : Anthologie… p. VII.
P. Feller, Nécessité, adolescence et poésir, I, p. 26.
M. Ragon, Les écrivains du peuple, p. 255.
H. Poulaille, Nouvel âge littéraire, p. 183.
… Notre Pays, N° 87, juillet 1975, p. 3.
Plein Chant numéro spécial Feller, p. 40.
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BJOERNSON Bjoernsterne.- Norvégien.
G. Vapereau : Dictionnaire..., (6° édition), p. 167.
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BLAIN Albert.
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BLANC Aimé.
M. Ragon : Histoire de la littérature ouvrière, p. 182.
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BLAKE William. - Anglais. - 1757 - 1828.
Né à Londres, le 28 novembre 1757.
Décédé le 12 août 1828.
Fils d'un petit commerçant irlandais.
Apprenti graveur. Graveur.
Précurseur du romantisme et du symbolisme.
- Poetical sketches (1783).
- Songs of innocence (1789).
- The marriage of Heaven and Hell (1790).
- America (1703).
- Songs of experience (1794).
- The book of Urigen ( 1794).
- The book of Los (1795).
- Milton, Jerusalem (1806).
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BLANC J.J.
Typographe.
G. Weil : Histoire du mouvement social en France, pp. 62, 75.
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BLANC Julien. - 1908 - ....
Né à Paris le 11 avril 1908, décédé.
Fils d'une bonne à tout faire.
Ouvrier.
- L'entrée du monde.
- Toxique (1939).
- No pasaran.
- Mort-né (1941).
- Seule, la vie... (1943).
- L'Admission ( 1945).
- La réhabilitation.
- Le temps des hommes.
- Le bal des sordides.
NAP-1, p. 27.
M. Ragon : Les écrivains du peuple, pp. 224-227, 59.
... Cahiers du Peuple, N° 2, p. 47.
PAGES CHOISIES
> Je ne sais de quels arguments ma marraine se servit pour convaincre maman de la nécessité de me faire baptiser ; mais, grâce à son acceptation, ma mère put travailler, m'élever. Elle devint bonne à tout faire. Les séparations commencèrent. On me fit comprendre qu'un garçon doit aller en pension. Un domestique de l'œuvre me conduisit à la pension Saint-Nicolas. C'était pendant le Grande Guerre, au début. Maman boutonna elle-même mon vêtement, m'embrassa. L'homme me prit la main. je me retournai. Je vis maman toute pâle, souriante. Il me fallut suivre le domestique. Je me retournai une dernière fois. Il me sembla que des brouillards, des voiles noirs me cachaient le visage aimé ; elle se détourna ; il me parvint le bruit menu de ses pas, de sa jupe noire, puis une sorte de sautillement d'oiseau blessé. Et tout mourut. Tandis que l'homme me portant presque s'enfonçait dans une bouche de métro, je m'enfonçai dans une grosse peine que les lumières artificielles où nous entrions, les affiches, les gens, furent incapables de distraire.
(Julien BLANC, Seule la vie... Paris, Gallimard, 1943, p. 15).
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BLANC Louis.
- Histoire de dix ans
- L'organisation du travail
A. Baillet : Préface à "Chansons" (J. Landragin), p. 109.
R. Merle : Armand Barbès, pp. 40, 53, 91, 104, 157, 172, 188, 196, 217, 242, 245.
Jardin-Tudesq : La France des Notables, t. I, pp. 217, 218, 144.
M. Agulhon : 1848..., pp. 6, 22, 24, 32, 39, 40, 42, 44, 45, 49, 60, 61, 64, 75, 76, 91, 11O, 113, 136.
A. PLessis : De la fête impériale..., p. 185.
Jean-Claude : Des confréries de chapelle, pp. 68, 69.
J. Benoît : Confessions d'un prolétaire, pp. 59, 73-74, 141, 142, 145, 151, 160, 209.
Edouard DOLLEANS, Histoire du Mouvement Ouvrier, tome I (1830 – 1871).Préface de Lucien FEBVRE. Paris, Armand Colin, 1936. pp. 230, 232, 234, 238, 239, 242, 247.
Edouard DOLLEANS, Histoire du Mouvement Ouvrier, tome I (1830 – 1871).Préface de Lucien FEBVRE. Paris, Armand Colin, 1936. pp. 66, 180, 186.,
Jean MAITRON, Histoire du Mouvement Anarchiste en France (1880 – 1914).Paris, Société Universitaire d’Editions et de Librairie, 1955, p. 21.
Jean GRAVE, Le Mouvement Libertaire sous la 3° République (souvenirs d’un révolté). Paris, Les Œuvres Représentatives, 1930., pp. 4, 5.
Maintenant, cahier d’Art et de Littérature, sous la direction d’Henry Poulaille. N° 4, novembre 1946. Éditions Grasset., p. 75.
Georges DUVEAU, La vie ouvrière en France sous le Second Empire. Préface par Edouard Dolléans. Paris, Gallimard, 1946. pp. 49, 51, 53, 58, 152, 316.
MAINTENANT, N° 9/10, 1948. Paris, Éditions Grasset., pp. 3, 4, 5, 6, 9, 12, 17, 18, 31, 32, 65, 73, 80, 116, 172, 174, 193, 195, 232, 247, 253, 260, 263, 339, 340, 352-353, 372.
Ouvrages divers., Mémoires de l’ouvrier François Leblanc, pp. 20, 26.
Maurice FOULON, Eugène Varlin, relieur et membre de la Commune. Clermont-Ferrand, édit. Mont-Louis, 1934., p. 203.
VINÇARD aîné, Mémoires épisodiques d’un vieux chansonnier saint-simonien, Paros, Dentu, 1878. p. 256
Jacques ROUGERIE, Paris libre 1871. Paris, Seuil, 1971.
Les Cahiers du Peuple, N° 1, Novembre 1946. 12 rue des Saints-Pères, Paris (VII°) , pp. 72, 73, 74, 76, 77, 84.
Paule ADAMY, Le cas Champsaur, un singulier mélomane des lettres, Bassac, Plein Chant, 2013. p. 23.
Benoît MALON, Précis historique, théorique et pratique du socialisme, Paris, Alvan, 1892. pp. 100, 101, 132, 256.
Georges WEIL, Histoire du mouvement social en France (1852-1902). Paris, Félix Alcan, 1904. pp. 3, 4, 19, 35, 49, 50, 80, 104, 114, 135, 137, 159, 193, 196, 204, 224, 310, 455, 465.
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. p. 43.
D.P. [Denis POULOT], Le Sublime, ou le travailleur comme il est en 1870 et ce qu’il peut être, Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1872. pp. 110, 312
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BLANCHARD Maurice.
A 12 ans : apprenti serrurier.
Maréchal-ferrand.
16 à 18 ans : travaille à Paris et ailleurs (chauffe des rivets, perce des trous).
19 à 22 ans : étudie (boulimie de culture).
A partir de 27 ans : écrit des poèmes.
NAP 1, page 27
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BLANCHARD Pierre.- 1779 - 1836.
Né à Les Gerdes (Maine-et-Loire) en 1779.
Décédé le 27 décembre 1836
Tisserand pendant 25 ans. Cabaretier.
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BLANCHETEAU
Marius BOISSON, Charles GILLE ou le chansonnier pendu (1820 – 1856). – Histoire de la Goguette. Paris, J. Peyronnet, 7 rue de Valois, 1925. p. 27
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Coiffeur
Né à Villefranche-du-Rouergue le 2 avril 1868.
Décédé à Villefranche-de-Rouergue, le 15 février 1953.
Orphelin de père à 5 ans.
Apprend très tôt le métier de coiffeur.
Passe 8 ans à Montmartre, où il fréquente poètes et chansonniers.
Delfau et Mouly : Dins l'ort occitan, pp. 55-61.
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BEN-TILLET. - Anglais. 1860 - ....
A 8 ans : travaille dans une huilerie.
Pêcheur, cordonnier, marin, docker.
1917 : entre au Parlement.
NAP-1, p. 18.
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Les Etudes Américaines, Jean Desternes : Littérature prolétarienne aux États-Unis, cahier X, 1948. Paris, Les Editions Nouvelles., p. 10.
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Ouvrier tailleur de pierre.
Compagnon du Tour de France.
Entrepreneur.
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Marius BOISSON, Charles GILLE ou le chansonnier pendu (1820 – 1856). – Histoire de la Goguette. Paris, J. Peyronnet, 7 rue de Valois, 1925. p. 29
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Né le 15 septembre 1812.
Décédé en 1880.
Fils de paysans.
Enfance, jusque 1827, chez des amis de son père, à Genève.
Ouvrier en soieries (canut).
Chef d'atelier.
Trésorier du Club Révolutionnaire et Socialiste du Rhône
-Confessions d'un prolétaire.
- Organisation de l'enseignement (1851).
- Histoire des paysans... à travers les siècles (1854).
- Révolution française, souvenirs... (1855).
J. Vapereau : Dictionnaire de biographies, pp. 131-132.
NAP-2, p. 35.
G. Duveau : La pensée ouvrière sur l'éducation..., pp. 10, 11, 34, 37, 69, 70, 73, 74, 77, 99, 114, 122, 124, 145, 146, 149, 158, 175, 182, 190, 191,, 192-199, 212, 215
Michel RAGON : Histoire de la littérature ouvrière du moyen âge à nos jours. Préface par Edouard Dolléans. Paris, Editions Ouvrières, « Masses et Militants », 1953.p.13
Georges DUVEAU, La vie ouvrière en France sous le Second Empire. Préface par Edouard Dolléans. Paris, Gallimard, 1946. pp.58, 60.450, 478, 482.
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Chansonnier.
NAP-1, p. 18. H. poulaille : Les Chansonniers de 48, in Maintenant N° 9/10, p. 435.
P. Brochon : Le pamphlet du pauvre, p. 186.
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J. Prugnot, in Entretiens N° 33, p. 67.
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BÉRANGER. - 1816 - 1869.
Voir : ALBIN Pierre.
Ouvrier horloger
Chansonnier saint-simonien (Vinçard le cite dans ses Mémoires…).
Rédacteur au GLOBE.
- Pétition d'un prolétaire à la Chambre des Députés
Edouard DOLLEANS, Histoire du Mouvement Ouvrier, tome I (1830 – 1871).Préface de Lucien FEBVRE. Paris, Armand Colin, 1936. p.71
Adolphe VARD. Vernon, vingt minutes d’arrêt. Heures noires et Nuits blanches. Poésies d’un ouvrier. Paris, M. de Brunhoff, 1886 p.1
Alexandre LEMOINE (ouvrier typographe, de Nimes), Harmonies de la Glèbe. Nimes, Typographie C. Durand-Belle, 1847. pp. 24, 233.
Les Soupirs du Cœur, poèmes, par Bois, ouvrier. Nancy, Peiffer édit., 1850.pp. VI, A mes lecteurs, p. VII.
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Né à Paris le 19 avril 1780.
Décédé à Paris le 16 juillet 1857.
Fils d'un courtier de change ruiné et d'une modiste.
Pendant 2 ans : apprenti typographe chez Laisné à Péronne.
1795 : aide son père.
A 25 ans : secrétaire de Landon.
1845-46 : à Passy (avait eu un petit Cénacle de jeunes gens).
1848 : député (200.000 voix).
Chansonnier.
- Dernières chansons (1834).
- Ma biographie.
- Mon grenier
- Chansons morales et autres (1815)
- Chansons (1821)
- Chansons nouvelles (1825)
- Chansons inédites (1828)
- Chansons nouvelles et dernières (1833)
E. Martin Saint-Léon : Le Compagnonnage, pp. 121-128.
NAP-1, p. 18.
Béranger : Ma biograhie.
M. Boisson : Charles Gille, p. 13.
M. Ragon : Les écrivains du peuple, pp. 12, 30, 139.
H. Poulaille : Les Chansonniers de 48,
Michel RAGON : Histoire de la littérature ouvrière du moyen âge à nos jours. Préface par Edouard Dolléans. Paris, Editions Ouvrières, « Masses et Militants », 1953.pp. 65, 71, 74, 77, 81.
Georges DUVEAU, La vie ouvrière en France sous le Second Empire. Préface par Edouard Dolléans. Paris, Gallimard, 1946. pp.478, 480, 485.
Georges MONTORGUEIL, Henri Murger, romancier de la bohème, Paris, Grasset, 1929,pp. 22,38,112,291.
Georges WEIL, Histoire du mouvement social en France (1852-1902). Paris, Félix Alcan, 1904. p. 451.
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE.
Bassac, <Plein Chant, 2016. pp. 32, 34, 41, 42.
D.P. [Denis POULOT], Le Sublime, ou le travailleur comme il est en 1870 et ce qu’il peut être, Paris, A. Lacroix,
Verboeckhoven et Cie, 1872. p. 392
Samuel SMILES, Self-help, ou caractère, conduite et persévérance, traduit de l’Anglais par Alfred Talandier, Paris,
Plon, 1925. p. 3
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Décédé en 1851
Tailleur d'habits.
Membre du Comité d'examen des articles de l'"Atelier".
E. Martin Saint-Léon : Le Compagnonnage, pp. 121-128.
NAP-1, p. 18.
Béranger : Ma biograhie.
M. Boisson : Charles Gille, p. 13.
M. Ragon : Les écrivains du peuple, pp. 12, 30, 139.
H. Poulaille : Les Chansonniers de 48,
Les Cahiers du Peuple, N° 1, Novembre 1946. 12 rue des Saints-Pères, Paris (VII°) p. 89
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BERCIER Alexandre.- 1827 - ....
Né à Paris en 1837.
Quelques années apprenti.
Employé dans l'Administration.
NAP-1, p. 19.
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BERGER DE LAVERNOIZE ( ou BERGES de Lavernoize)
Forgeron.
Poète
NAP-1, P. 19.
J. Prugnot, in "Maintenant", N° 9/10, p. 240.
Marius BOISSON, Charles GILLE ou le chansonnier pendu (1820 – 1856). – Histoire de la Goguette. Paris, J. Peyronnet, 7 rue de Valois, 1925. p. 61
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE. Bassac, <Plein Chant, 2016. p. 15.
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BERGERE Claude Français 1895 - ....
Née à Lavavère-les-Mines le 26 février 1895.
Descendante d'une longue lignée de maçons et de tailleurs de pierres.
N'a pas connu son père (mort prématurément).
Doit quitter l'école à 11 ans.
Bergère.
Publie des contes et des nouvelles dans "Mémorial de la Marche", "Auvergnats et Limousins de Paris".
Collabore à l'"Anthologie des Ecrivains modernes", "Rentation-Film", "Caprice Film".
- Ausin (1951).
- Le chemin dans la vallée (1951).
A. Carriat : Dictionnaire..., p. 51.
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... "Plein Chant", N° 68, p. 129.
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BERGIEN Alfred. - Allemand.
NAP-1, p. 20.
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NAP-1, p. 20.
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BERGIER Français
Carreleur.
Connut le menuisier Gauny.
Jacques Rancière, Louis Gabriel Gauny, le philosophe plébéien, p. 9
Louis Gabriel GAUNY, Le philosophe plébéien. Textes réunis par Jacques RANCIÈRE. Paris, La Découverte/Maspéro, 1983. pp. 9, 142, 143, 144, 147, 148, 158.
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BERNARD Edmond. 1873 - ....
Né à Millau (Aveyron) le 30 août 1873.
Orphelin de père à 10 ans.
Fréquente l'école primaire jusqu'à 13 ans.
A 13 ans : apprenti coupeur d'habits.
En 1883 : à Caen ; puis à Paris. (quitte le collège de Millau).
Tailleur.
- Les mois, ou l'Horloge des dieux, poèmes (1907).
- Eponyme, saynète satirique en vers.
- Une voix dans la foule (1926).
G. Depresle : Anthologie des écrivains..., pp. VII, 43-53.
NAP-1, p. 20.
NAP-11, p. 312.
Jardin-Tudesq : La France des notables, t. II, p. 112
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BERNARD Martin, dit MARTIN-BERNARD. Français 1808 - 1883
Né à Montbrison (Loire) le 17 septembre 1808.
Décédé à Paris le 22 octobre 1883.
Frère aîné d’ Auguste Joseph BERNARD.
Fils de l’imprimeur Laurent BERNARD.
Apprenti chez son père.
Typographe.
1826 : Fait son droit.
1852 : sort de France.
Représentant du peuple (Loire : 47066 voix), Montagnard.
Ami de Barbès.
Nommé Commissaire général en 1848.
Condamné en avril 1834 à la déportation (Mont-Saint-Michel, Doullens).
- 10 ans de prison au Mont Saint-Michel et à la citadelle de Doullens (1851).
NAP-1, p. 21.
G. Vapereau : Dictionnaire de biographie, p. 139.
A. Bitard : Dictionnaire de biographies, p. 121.
Panthéon de l'Imprimerie, 31 janvier.
G. Vapereau : Dictionnaire... (4° édition), pp. 172-173.
M. Agulhon : 1848..., pp. 23, 46.
M. Nadaud : Mémoires de Léonard, maçon de la Creuse, p. 204.
E. Levasseur : Histoire des classes ouvrières en France, t. II, p. 254.
Jean MAITRON, De la Bastille au Mont Valérien, Paris, Editions Ouvrières, 1956.p.95
Edouard DOLLEANS, Histoire du Mouvement Ouvrier, tome I (1830 – 1871).Préface de Lucien FEBVRE. Paris, Armand Colin, 1936. pp. 173, 175, 177.
MAINTENANT, N° 9/10, 1948. Paris, Éditions Grasset., pp. 364, 366.
Benoît MALON, Précis historique, théorique et pratique du socialisme, Paris, Alvan, 1892. p. 110.
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Décédé en 1957.
Paysan.
-Le syndicalisme paysan dans l’Allier.
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Né à Montbrison, le 1° janvier 1811.
Décédé à Paris, le 30 septembre 1868.
Frère puîné de Martin BERNARD.
1828 : correcteur d’imprimerie (chez Didot)
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BERNARD Marc
Jean PRUGNOT, Des voix ouvrières, précurseurs, écrivains, militants, éditeurs. Préface d’Henry POULAILLE.
Bassac, <Plein Chant, 2016. p. 315, 375.
Constant MALVA, Correspondance (1931-1969), édition établie et annotée par Yves VASSEUR, préface de Michel
RAGON, postface de Jean PUISSANT, 2° édition revue et augmentée, Bruxelles, éditions Labor, 1985. p. 7.
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Son nom d'auteur était Marc BERNARD
Né à Nimes, le 6 septembre 1900.
A 11 ans : orphelin de père.
A 12 ans : garçon de courses.
A 13 ans : apprenti dans une fabrique de chaussures.
A 16 ans : ouvrier fraiseur.
Homme de lettres.
A adhéré à la déclaration "Notre Position".
Signataire du Manifeste prolétarien ( 3 juin 1932).
1934 : Prix Interallié.
1942 : Prix Goncourt.
- Zig-zag, roman.
- Au secours (1931).
- Anne (1934).
- Les journées ouvrières des 9 et 12 février, document (1934).
- Pareils à des enfants (1941).
- Vert et argent (1945).
- Portrait de M. Denis.
- La mort de la bien-aimée.
- La Mère, roman [paru dans "Nouvel Age", N° 9].
M. Ragon : Les écrivains du peuple, pp. 58, 65, 66, 67, 68, 74, 81-166, 174, 178-180.
NAP-1, pp. 20-21.
R. Bonnet : Le Musée du Soir, in Cahiers du peuple, N° 2, p. 69. ...
Vie et mort d'Augustin Habaru, pp. 67, 73.
P.-A. Löffler : Chronique de la littérature prolétarienne..., pp. 13, 17, 18, 30, 38, 40, 42-44, 48, 62, 72, 74.
A. Laude, in Nouvelles littéraires, N° 2525 du 23.03.76.
M. Lapierre, in Entretiens, N° 33, pp. 63, 67.
N. Racine-Furland, in Entretiens, N° 33, p. 90.
R. Bonnet, in Entretiens, N° 33, p. 130. ...
Plein Chant, N° spécial Feller, p. 92.
J.P. Canon : Neel Doff et Henry Poulaille, in "Cahiers Henry Poulaille", N° 1, p. 94.
Nouvel Age, N° 9, septembre 1931. Librairie Valois., pp. 843-850.
Pages choisies :
C'était un soir de Noêl. la nuit était froide mais d'une pureté rare. Au premier étage d'une petite maison perchée au sommet d'une colline, une famille composée de la mère, du fils et de la fille, s'efforçait de réveillonner, plus par esprit de routine que par consécration religieuse ou joie naturelle. Un saucisson, placé sur un papier jaune, nommé papier de boucherie, diminuait à vue d'œil. La mère armée d'un couteau effilé le partageait en tranches transparentes également réparties entre tous les membres. Le fils suçait ses doigts lorsque sa part était terminée, la fille mastiquait longuement la peau, la roulait ensuite en boule, et d'un geste preste la jetait sous la table. L'absence du père, homme de mauvaise vie, retenu en ville par une putain de bas étage, rendait muets les convives de ce modeste repas. Soudain on frappa à la porte; - Qui est là ? demanda la mère. - Un messager ! répondit une voix d'homme dans la nuit. - Qu'apportez-vous ? - Un colis recommandé. A ces mots, un gros émoi fit se lever la mère, le fils et la fille. - De qui est-il ? pensait la mère. - Que contient-il ? pensaient les enfants. Il fallait ouvrir la porte à cet inconnu bienaimé et lui offrir pour la bienheureuse nouvelle un grand verre de vin en signe d'amitié. - Entrez vite, monsieur ! dit la mère. Avec un froid pareil votre métier devient bien pénible. Vous nous ferez bien l'honneur d'accepter un verre de vin. - C'est pas de refus, répondit l'homme avec une belle simplicité. Et, s'approchant de la table, il saisit dans sa grosse main le verre, le porta à sa bouche et, renversant la tête, avala d'un trait le contenu. Il essuya ensuite les deux virgules de sa moustache, toussa et dit : - Maintenant il faut signer. Signer ! L'affaire était plus sérieuse encore que la mère ne le pensait, aussi est-ce avec respect et toute tremblante qu'elle apposa d'une plume malhabile son nom sur le gros registre que lui tendait le messager. Le frère et la sœur louchaient du côté du grand sac où se trouvait le mystérieux paquet. - Merci, dit l'homme, lorsqu'il eut la précieuse signature ; et se penchant sur la toile grise tout son torse disparut dans le sac pour en ressortir un instant après serrant dans ses bras un œuf énorme qu'il déposa, avec d'infinies précautions, à côté du saucisson. - Voilà, dit-il sans paraître le moins du monde étonné par les dimensions anormales de cet œuf géant. Toute la famille rangée autour de la table ouvrait des yeux ahuris. - Mais ne pourriez-vous pas me dire... commença d'interroger la mère. - Je ne peux rien dire ! l'interrompit brutalement le messager. je suis payé pour porter des colis, je porte des colis, on me payerait pour tout autre chose, je ferais tout autre chose. Je ne sais rien d'autre que l'adresse du destinataire et l'obligation qu'on me fait de rapporter des signatures. Bonsoir à toute le monde. - Bonsoir, monsieur ! répondirent en chœur les trois voix familiales. Mais au moment où l'homme allait se perdre dans la nuit, la mère lui cria du seuil de la porte : - Ne seriez-vous pas Monsieur Noël ? L'homme se mit à rire lourdement et répondit : - Vous vous moquez de moi, ma bonne dame ! et toujours riant il disparut. La mère verrouilla la porte, revint vers la table, et se mit à regarder l'œuf d'un œil anxieux. Les deux enfants battaient des mains en criant comme des sourds. - Un œuf de Pâques, un bel œuf de Pâques! Mais elle leur appliqua par aller et retour une paire de gifles qui les fit taire; Cet œuf, si gros qu'on ne savait à quel poisson ou à quel oiseau géants l'attribuer, ne lui disait rien qui vaille. Elle écouta un instant, mais comme rien ne remuait à l'intérieur de l'enveloppe blanche, elle s'enhardit jusqu'à poser la main sur le sommet de l'œuf. la coque était lisse et fraîche comem la joue d'une pomme. - J'ai bien envie de le jeter par la fenêtre, se dit la mère, ou de le déposer sans bruit devant la porte de la voisine. Il est vrai que s'il est frais je pourrai en faire une belle omelette, et comme mon cochon de mari dépense toute sa paye avec les mauvaises femmes et aux comptoirs des cafés cela soulagera mon porte-monnaie. Elle réfléchit un long moment, soupesa les avantages et les risques puis brusquement se décida. - va me chercher le marteau de ton père, dit-elle à son fils. Celui-ci courut vers la commode, en rapporta l'outil demandé et serré contre sa sœur qui en oubliait de sucer sa morve, ils attendirent, le cœur battant. La mère regarda le marteau luisant sur toutes ses faces. - Ah ! le cochon ! soupira-t-elle, il est aussi neuf que lorsqu'il l'a acheté ! et elle se mit à frapper, doucement d'abord, puis de plus en plus fort. Diable ! la coquille était solide, elle ne se fêlait même pas ! Saisissant alors le manche à deux mains elle se mit à faire des moulinets vertigineux et soudain la mince enveloppe de lait caillé vola en éclats, découvrant un enfant du sexe masculin, nu comme un ver, qui hurlait à bouche décrochée car il avait reçu un coup de marteau sur le nez. - Jésus ! Marie ! dit la mère, lorsqu'elle eut repris ses esprits. Encore un enfant ! Quel malheur ! et elle se mit à sangloter éperdument, non sans avoir au préalable giflé le frère et la sœur qui paraissaient se réjouir à la vue de ce nouveau compagnon. C'est ainsi que naquit par une froide nuit de Noël, Marie-Sostène-Ladislas. (Marc BERNARD : ZIG-ZAG, Paris 1929, Gallimard. - Prologue). > - Voilà, Messieurs, dit le fondé de pouvoir d'un air grave en montrant la bouteilel d'un geste sirculaire. C'est peu de chose, je le sais, peu de chose en apparence, mais je ne saurais tolérer de ces petits larcins qui poussent à de plus grands. Il faut atteindre le mal dans sa racine. Si l'œuf est pourri, brisons l'œuf ! Pourquoi as-tu dérobé cette essence ? demanda-t-il à Paul. L'enfant est écarlate. Ses yeux sont gonflés de larmes, son front s'esr durci, mais il se tait. Il s'offre tout entièr, par ses yeux grands ouverts, à la honte. Il la sent monter dans sa poitrine et s'élever rapidement dans sa gorge. Il a l'impression qu'il va étouffer, s'abattre d'une pièce sur place. Il est devenu si pesant qu'il s'étonne de ne pas crever le plancher, de ne pas s'enfoncer lentement dans la terre. Pour la première fois de sa vie, il voudrait être mort.
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BERNSTEIN Eduard. - Allemand.
Un des théoriciens de la littérature ouvrière (socialiste) allemande.
Allemagnes d'aujourd'hui, N°..., p. 102.
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BERONICIUS. - Hollandais.
Ramoneur.
Ecrit des poèmes.
NAP-1, p. 22.
A.Viollet : Les poètes du peuple au XIX° siècle, p. 268.
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Histoire de la Chanson Stéphanoise et Forézienne depuis son origine jusqu’à notre époque, par le Chansonnier plébéien J.F. GONON augmentée d’un avant-propos par J.B. Galley, d’une préface par Xavier Privas, d’une Introduction et des Mémoires de l’auteur… Saint-Etienne, imprimerie Coopérative « L’Union Typographique », 1906., p. 74.
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Histoire de la Chanson Stéphanoise et Forézienne depuis son origine jusqu’à notre époque, par le Chansonnier plébéien J.F. GONON augmentée d’un avant-propos par J.B. Galley, d’une préface par Xavier Privas, d’une Introduction et des Mémoires de l’auteur… Saint-Etienne, imprimerie Coopérative « L’Union Typographique », 1906., pp. 298, 315.
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* BERTELOOT Paul. - 1938 - ....
Né à Houdain (Pas-de-Calais) le 6 août 1938.
Mineur de fond.
Chef de chantier de travaux publics.
Comptable de gestion
Informaticien.
Anima et imprima avec son frère René "Le Musée du Soir".
Publia dans le "Musée du Soir".
Co-fondateur de l'Association pour la Promotion de la Littérature Ouvrière, et du site qui lui est consacré.
- L' Hilaire (nouvelle, 1996)
- Le Noël de Marthe, (2000).
"Plein Chant", N° spécial Feller, pp. 10, 20, 33, 49, 51, 53, 69, 70, 78.
Marcel Oint : "Et la chanson alors !, in Cahiers Henry Poulaille, N° 1, p. 33.
J. Cordier, V. Broutout et alii : Littérature prolétarienne en Wallonie, p. 35.
Cahiers Henry Poulaille, A l’école de la vie. N° 1. 1989. p.33
Louis LANOIZELÉE, Souvenirs d’un Bouquiniste des quais de Paris.. Lausanne, L’Age d’Homme, 1978 pp. 70, 71, 72.
De l’Autogestion, théories et pratiques. Ouvrage collectif. Paris, éditions CNT-RP, 2013., p. 161.
PAGES CHOISIES
> Auguste Rinquevalle était soucieux en sortant du presbytère. Les nouvelles vont vite au bourg, surtout confiées à la diligence de Mathilde. La gouvernante avait, de bon matin, guillerette comme jamais, assiégé la boulangerie, puis la boucherie, pour y faire son numéro de sainte Mathilde sauvant l'abbé Le Moll. Quand il avait su son curé souffrant, le maire s'était empressé d'aller offrir à l'homme d'église un réconfort tout républicain. Certes, Auguste appréciait moins l'abbé Le Moll que son prédécesseur, le trouvant un peu roide aux entournures, mais il fallait bien aussi le temps de se faire aux nouvelles gens. En vérité le maire avait trouvé son curé plus malade au moral qu'au physique, car en cette fin de matinée, assis dans sa bibliothèque, une couverture sur les genoux, il ne présentait plus aucun symptôme du mal qui l'avait frappé la veille. Curieusement, son dernier souvenir était de s'être appuyé, épuisé, contre le marronnier. Comment il était revenu au presbytère, et ce qui s'était passé jusqu'à son réveil, il ne pouvait se le rappeler, malgré tous ses efforts. Mathilde lui avait raconté qu'à sept heures et demi, ne le voyant pas revenir - le père Le Moll prenait ponctuellement à sept heures son repas du soir - elle était sortie et l'avait trouvé à deux pas du presbytère, gesticulant et tenant des propos incohérents. Elle eut mille peines à le rentrer chez lui. A quelle thérapie elle fit appel pour calmer et remettre d'aplomb le curé, Mathilde le tut. Comme le maire s'étonnait que le docteur n'eût pas été appelé en consultation, l'abbé répondit que sa gouvernante savait depuis longtemps guérir un refroidissement sans l'aide du docteur, et qu'elle connaissait mieux les plantes que le pharmacien lui-même.
(Paul BERTELOOT, Le Noël de Marthe. Bourg-en-Bresse, Edition de l' auteur,2000, p.26)
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