Le site www.litteratureouvriere.fr a été créé par l'A.P.L.O., Association pour la Promotion de la Littérature Ouvrière et il continue d'évoluer, pour demeurer LE site de référence en matière de littérature ouvrière.

 

 

     Cette Association, fondée par René, Nathalie, et Paul BERTELOOT, est destinée à combler le vide insupportable en matière de véritable documentation sur la littérature ouvrière et les écrivains ouvriers en mettant en ligne :

        -  un Répertoire International des Ecrivains Ouvriers présentement connus, avec, dans la mesure du possible, leur biographie, leur bibliographie, et des pages choisies de leurs écrits.

    • 1700 auteurs à ce jour
    • Pour mémoire, René et Paul Berteloot, écrivains mineurs, avaient participé, avec les auteurs belges Hector Clara, Constant Malva, Francis André, Marcel Parfondry et bien d'autres à la création de la revue internationale de littérature ouvrière, le MUSEE DU SOI aventure qu'ils ont tenue à bout de bras de 1954 à 1968 ainsi que nous l'avons relaté dans un précédent Batia.

Qu'est-ce que le Fonds A.P.L.O. ?

 

     La question s'est posée, il y a quelques mois, de savoir ce que deviendraient, à sa disparition, les quelques 150 ouvrages d'écrivains ouvriers, ou traitant de la littérature ouvrière, amassés depuis sa jeunesse par René Berteloot, Président de l'A.P.L.O.

     Réaliser un Fonds physique, lieu où seraient entreposés et gérés lesdits ouvrages ? Il faudrait disposer d'un lieu, et de quelqu'un pour s'en occuper, quelqu'un qu'il faudrait nécessairement rémunérer. Ce n'était pas envisageable.

     Confier ces ouvrages à un organisme gérant des fonds privés, tels les conseils régionaux ? L'expérience nous a appris que c'était loin d'être la solution miracle. Ces organismes, dans leur grande majorité, traitent les fonds déposés comme les maisons de retraite traitent leurs pensionnaires : ce sont des mouroirs, où croupissent les ouvrages, répertoriés selon des méthodes souvent peu orthodoxes, difficilement assessibles, à condition encore de savoir OÙ tel fonds a été entreposé.

     Alors, cette idée nous est venue : pourquoi ne pas intégrer ces ouvrages dans un Fonds A.P.L.O. sur le site même de litteratureouvriere.fr  Comment ? En scanant tous les ouvrages et en les reconstituant sous forme de livre virtuel. Notons que cela aurait, en plus, l'immense avantage de pouvoir profiter d'ouvrages relativement anciens que l'outrage du temps, ou la mauvaise qualité du papier de l'époque, rend maintenant difficilement consultables physiquement. L'énormité de la tâche n'est pas une vue de l'esprit, et nous avons fait appel à la bonne volonté de « scaneurs » bénévoles. Mais nous pouvons maintenant vous l'assurer, la chose est en cours de réalisation. A ce jour , grâce à l'infatigable détermination de Paul Berteloot, 24 (*) ouvragespeuvent déjà être lus sur le site. Soit une quinzaine d'auteurs dont M. Nadeau, G. Navel, M. Noguès, E. Peisson, CH. Plisnier, H. Poulaille, C.F. Ramuz.

     Bien évidemment, le Fonds A.P.L.O. est prêt à accueillir des ouvrages de littérature ouvrière dont quiconque voudrait nous autoriser à les intégrer sur notre site. Il suffit de nous contacter pour déterminer les formalités pratiques de l'opération.

     Nous ne doutons pas un seul instant que la présence de ce Fonds A.P.L.O. contribuera à renforcer la notoriété de notre site et à confirmer le fait que litteratureouvriere.fr est bien le site le plus riche de références en matière de littérature ouvrière.

     Nous ne nous quitterons pas sans signaler la publication sur le site d'un conte inédit de René Berteloot : « Le fond du verre, Louise ... » ni non plus sans avoir une pensée pour notre paysan-poète gaumais Francis André qui est né voici 120 ans, le 1er septembre 1897. En France, l'Association des Ecrivains et Artistes Paysans (AEAP) anime le site sur lequel on peut écouter a présentation du poète et la lecture de son poème « SEMAILLES », un des plus nobles actes du paysan, tiré du recueil « Poèms de la Terre et des Hommes » écrit en 1959.

                                                                                                                                                                                                                 Willy Parfondry

                                                                                                                                                                                                                                                 14 septembre 2017